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Immobilier : vers la fin de la chute ?

La chambre des Notaires d’Eure-et-Loir s’est associée à la direction départementale des Finances publiques pour dresser, le 22 septembre à Chartres, un point sur la conjoncture immobilière départementale.

Bois et terres agricoles constituent toujours une valeur refuge. Mais il y a très peu de transactions et il est impossible de déterminer un prix moyen à l’hectare.
Bois et terres agricoles constituent toujours une valeur refuge. Mais il y a très peu de transactions et il est impossible de déterminer un prix moyen à l’hectare.

« Nous sommes peut-être à la fin d’une chute vertigineuse », pointe le président de la chambre des Notaires d’Eure-et-Loir, Me Emmanuel Ronzier, le 22 septembre à Chartres, lors du point annuel de la conjoncture immobilière départementale, réalisé cette année en association avec la direction départementale des Finances publiques (DDFIP).

Ainsi, ces acteurs du marché de l’immobilier notent un frémissement depuis le printemps et même un coup de fouet en juin : « Mais rien n’indique que ça va continuer », tempère Emmanuel Ronzier.

De fait, la tendance depuis 2011 est à la baisse constante, tant en prix qu’en volume.

Dans certains secteurs du département, elle a dépassé les 30 %. C’est le cas dans le Thymerais-Drouais, le Perche ou la Beauce dunoise.

Les seuls secteurs à tirer leur épingle du jeu sont, sans surprise, Chartres et la frange francilienne. « Il y a une lueur d’optimisme sur Chartres où les prix sont relativement stables, mais du coup, l’écart avec le reste du département se creuse », relève Me Louis Marceul, notaire à Chartres.

Au final, le marché se cherche.

Pour la chambre des Notaires, c’est la hausse des prix qui était totalement déconnectée de la réalité : aujourd’hui, on assiste à une correction et à un retour à des prix plus cohérents avec les revenus des acquéreurs. D’où une reprise possible...

Et ce ne serait d’ailleurs pas si dramatique si ce contexte n’engendrait son lot de casse sociale. Ce que confirme Élisabeth Labelle, en charge de la publicité foncière à la DDFIP : « Nous constatons de plus en plus de moins-value immobilière. Les gens acceptent, ou n’ont pas le choix que de vendre à perte... »

Mais toutes ces analyses conjoncturelles valent pour les maisons anciennes. En effet, le marché du neuf est atone, celui des terrains à bâtir est inexistant, il n’y a plus de lotissements et pour les appartements, en dehors de Chartres et Dreux, point de salut.

Quant au marché des terres agricoles et des forêts, il est toujours aussi attractif mais il y a peu de transactions.

Et il est très difficile de calculer un prix moyen à l’hectare. En effet, tout dépend si les terres sont libres, si elles sont d’un seul tenant, si la cession intervient au sein de la famille ou pas... Mais quelle que soit sa qualité, compter entre six et douze mille euros à l’hectare.

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