Épizootie
Influenza aviaire : un nouveau cas dans le Loiret
Un cygne retrouvé infecté à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin confirme la circulation de l’influenza aviaire dans la faune du Loiret. Les mesures de biosécurité sont désormais obligatoires pour prévenir toute contamination des élevages.
Un cygne retrouvé infecté à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin confirme la circulation de l’influenza aviaire dans la faune du Loiret. Les mesures de biosécurité sont désormais obligatoires pour prévenir toute contamination des élevages.
Depuis plusieurs semaines, une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène touche les oiseaux sauvages sur le territoire du Loiret. Après la découverte d’une grue cendrée porteuse du virus fin octobre à Gien, un nouveau cas vient d’être confirmé à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. L’oiseau, un cygne tuberculé, a été retrouvé infecté, ce qui renforce le niveau d’alerte dans le département.
La présence du virus dans l’avifaune impose de rappeler que la France est placée en niveau de risque « élevé » depuis le 22 octobre. Cette situation nationale entraîne l’application de mesures strictes pour éviter toute introduction du virus dans les élevages, qu’il s’agisse d’exploitations professionnelles ou de basses-cours familiales.
Des règles de biosécurité obligatoires
Dans le Loiret, plusieurs obligations s’appliquent désormais à l’ensemble des détenteurs de volailles et d’oiseaux captifs. Tous les animaux doivent être mis à l’abri, claustrés ou protégés sous filet. Leur alimentation et leur abreuvement ne doivent en aucun cas être accessibles aux oiseaux sauvages. Toute augmentation anormale de mortalité dans un élevage doit être signalée sans délai à un vétérinaire. Les transports de palmipèdes de plus de trois jours sont soumis à des règles spécifiques : les véhicules doivent être équipés de bâches ou dispositifs équivalents empêchant toute perte de plumes ou de duvets, qu’ils soient pleins ou vides.
Concernant les mouvements d’oiseaux, ceux entre élevages de gibiers de la famille des anatidés restent possibles, mais uniquement après un dépistage virologique réalisé dans les quinze jours précédents. À l’inverse, le lâcher de gibiers de cette même famille, notamment les canards, est interdit.
Les autorités appellent également à la vigilance en cas de découverte d’un oiseau sauvage malade ou mort. Il est impératif de ne pas le toucher. Les cadavres doivent être signalés à la mairie, chargée de leur collecte. Les oiseaux agonisants, eux, doivent être signalés à l’Office français de la biodiversité.
Enfin, il est rappelé que la consommation de viande de volaille, d’œufs, de foie gras ou de tout produit alimentaire issu de volailles ne présente aucun risque pour la population.