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Intercéréales lance une nouvelle classification du blé tendre

Un accord au sein de l’interprofession céréalière est intervenu le 4 février sur une nouvelle classification du blé tendre, annonce Intercéréales.

© Christian Gloria

L’objectif est de sensibiliser la filière à la demande des acheteurs. C’est aussi d’avoir plus de visibilité sur la qualité. «Les quatre classes définies, qui correspondent aux besoins du marché, apportent davantage de visibilité sur la qualité du blé français », explique la directrice adjointe Solenn Le Boudec. D’application volontaire à partir du 1er juillet 2015, l’accord s’inscrit dans le plan protéines de la filière et une stratégie à l’horizon 2025, précise un communiqué 9 février. Le blé tendre est réparti en quatre classes (1) : premium ou A1 (minimum : taux de protéine de 11,5%, force boulangère de 170 joules/g, poids spécifique de 77 kg/hl, indice de Hagberg de 240 s), supérieur ou A2 (minimum : taux de protéine de 11%, poids spécifique de 76 kg/hl, indice de Hagberg de 220 s), medium ou A3 (minimum : taux de protéine de 10,5%, indice de Hagberg de 170 s), access ou A4. «Progresser sur les différents critères «qualités» est une nécessité pour répondre aux exigences de l’ensemble des marchés, tant en France qu’à l’étranger», déclare Philippe Pinta, président d’Intercéréales, cité dans le communiqué.

Simplification

Contrairement à la grille précédente, il n’y a pas de chevauchement entre les classes, et les volumes sont répartis de manière homogène. «Un reproche à l’ancien classement est sa complexité, note Solenn Le Boudec. Résultat, les contrats commerciaux l’utilisent peu.» Autre évolution notable, la classe «supérieur» correspond aux nouvelles spécifications du contrat blé meunier d’Euronext à partir de l’échéance septembre 2017.

«Le lancement du plan protéines, la modification du sous-jacent Euronext rendaient nécessaire un toilettage de la classification du blé tendre, analyse Bernard Valluis, président délégué de la meunerie française. En plus, l’ancienne grille ne sert pas de référence dans les contrats de vente, contrairement à ce qui se passe en Allemagne. La nouvelle va simplifier l’allotement pour les organismes stockeurs. Sénalia utilise déjà ce classement pour la protéine.»

(1) Les classes supérieur et medium peuvent être utilisées sans spécification Hagberg et prennent, dans ce cas, les appellations « supérieur’ » et « medium’ »

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