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Interface céréales fourbit ses armes pour faire face

L’assemblée générale annuelle de la coopérative Interface céréales s’est déroulée sur le fil tendu entre une récolte record et l’autre catastrophique.

Le 1er décembre, à Dreux. Le président d’Interface céréales, François Barret (à d.), a présidé l’assemblée générale dans un contexte compliqué par la crise agricole.
Le 1er décembre, à Dreux. Le président d’Interface céréales, François Barret (à d.), a présidé l’assemblée générale dans un contexte compliqué par la crise agricole.

Une des grandes salles du CinéCentre de Dreux à servi une nouvelle fois de cadre, le 1er décembre, à l’assemblée générale annuelle de la coopérative Interface céréales.

« Les années se suivent et ne se ressemblent pas, ne nous trompons pas de récolte », a pointé son directeur, Patrick Charrier, au début de ses travaux. De fait : « la récolte 2015 s’inscrit comme un millésime exceptionnel tant en quantité qu’en qualité », a-t-il souligné.

Il a relevé également, qu’en dépit d’un démarrage assez lent, la campagne d’exportation à travers Simarex, a atteint plus d’un million de tonnes.

Ensuite, Maxime Édouard, le responsable du pôle marché de la coopérative, a fait le point sur celle-ci. Avec 560 000 tonnes collectées, elle est stable pour la coopérative.

Il note cependant des rendements très élevés en colza ou en orges dans certains secteurs, ainsi qu’en blé : « mais certains lots avaient un taux de protéines assez faible. Or si nous voulons conserver nos débouchés nous devons maintenir un taux élevé », a-t-il pointé, ajoutant : « la récolte a été de qualité, mais les agriculteurs ont eu du mal à la vendre. 75 % de la collecte a été exécutée en seconde partie de campagne ».

Dans sa conclusion, Patrick Charrier est revenu sur le contexte actuel : « Quand vient s’ajouter une récolte calamiteuse, tout bascule soudainement. Nous avons chiffré à plus de vingt-sept millions d’euros la baisse de chiffre d’affaires collecte pour la ferme Interface. Soit entre 450 et 500 euros par hectare pour nos agriculteurs. C’est insupportable et l’équivalent d’une année d’appro qui est en jeu ».

Il estime qu’environ 15 % des adhérents sont en danger. Il rappelle que la coopérative est à leurs côtés et que les situations devront être gérées au cas par cas. 

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