Aller au contenu principal

Irrigation : proposition de Bruxelles pour faciliter la réutilisation des eaux usées en agriculture

© Patrick Cronenberger

La Commission européenne a proposé le 28 mai de nouvelles règles afin d'encourager et faciliter l'utilisation par les agriculteurs des eaux usées non potables provenant de stations d'épuration des eaux urbaines à des fins d'irrigation. Cette proposition s'inscrit dans le cadre du plan d'action de l'UE sur l'économie circulaire.
Dans cette proposition de règlement qui doit permettre d'atténuer les pénuries d'eau, Bruxelles préconise : des exigences minimales pour la réutilisation des eaux usées traitées provenant des stations d'épuration des eaux urbaines résiduaires (par exemple, le taux de bactéries E. coli) ; une gestion des risques supplémentaires pour assurer la sécurité de ces eaux ; une transparence renforcée, les citoyens devant avoir accès à des informations en ligne sur les pratiques en matière de réutilisation de l'eau dans leur État membre. Le projet de règlement établit des paramètres microbiologiques et physico-chimiques, des valeurs limites associées et des fréquences de surveillance pour l'utilisation des eaux usées traitées dans l'irrigation agricole ainsi que des mesures préventives à adopter.
La Commission estime que le potentiel global de réutilisation de l'eau d'ici 2025 est d'environ 6,6 milliards de m3, contre 1,1 milliard de m3 par an actuellement. Cette quantité d'eau serait exploitable moyennant un investissement inférieur à 700 millions d'euros par an avec un coût total d'eau recyclée inférieur à 0,5 euro/m3. À ce prix, plus de 50 % du volume total d'eau théoriquement disponible pour l'irrigation provenant des stations de traitement des eaux usées dans l'UE seront réellement utilisés, permettant d'éviter plus de 5 % des prélèvements directs dans les plans d'eau et les eaux souterraines, prédit la Commission. Actuellement, seuls certains États membres permettent d'avoir recours à ces eaux usées. Bruxelles souhaite donc harmoniser les pratiques.
Le texte est maintenant entre les mains du Parlement européen et du Conseil de l'UE.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité