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Interview d'Alaïs Moles
« Je souhaite sensibiliser et communiquer sur les actions menées par l'Afdi Centre-Val de Loire »

Arrivée en décembre dernier après le départ de Noëmie Hingant, Alaïs Moles est désormais la nouvelle animatrice régionale de l’association Agriculteurs français et développement international (Afdi) Centre-Val de loire. À ce titre, elle entend poursuivre les missions d'animation du territoire et de communication.

Alaïs Moles
Alaïs Moles
© A.B. - Horizons

Horizons : Pouvez-vous vous présenter et parler de votre parcours ?

Alaïs Moles : Je m'appelle Alaïs Moles, j'ai 23 ans et je suis originaire de Saint-Étienne (Loire). J'ai récemment obtenu mon diplôme d’ingénieure agronome à l'Isara de Lyon où je suivais un parcours en alternance. J’ai ainsi travaillé pendant trois ans dans une exploitation agricole bio en Bourgogne-Franche-Comté, en parallèle de mon cursus étudiant. À la suite de mes cinq années d’études, j'ai fait un stage à l’étranger, en Mauritanie, avec l’organisation non gouvernementale (ONG) GRDR Migration-citoyenneté-développement. Je suis restée sur place pendant près de quatre mois. Durant mon séjour, j’étais chargée de la capitalisation d'un projet de sécurité alimentaire et de prévention des conflits face au changement climatique, baptisé SAP3C. Et je suis maintenant l'animatrice de l’Afdi Centre-Val de Loire.

Quelles sont vos missions à ce poste ?

Ma principale mission en tant qu'animatrice est d'animer la vie associative de la région Centre ainsi que les partenariats entre l'Afdi et nos partenaires dits « du Sud » (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale). Je dois également sensibiliser et communiquer sur les actions menées par l'Afdi Centre-Val de Loire auprès du secteur agricole. Je dois être le liant entre les pays que nous suivons et la France.

Quels sont les pays avec lesquels l'Afdi Centre-Val de Loire collabore ?

L’Afdi Centre-Val de Loire travaille principalement avec deux pays : la Côte d'Ivoire et le Mali, même si la situation actuelle du pays rend aujourd’hui la collaboration compliquée. En Côte d’Ivoire, nous suivons trois coopératives agricoles : l’Uriec, qui cultive principalement du cacao, la Fescoop, qui élève des porcs et la SCZSB, ­coopérative productrice de maïs et de coton. L'Afdi Centre-Val de Loire est d'ailleurs actuellement en mission en Côte d'Ivoire afin de suivre l'ensemble de ses partenariats.

Quels sont les objectifs de ce nouveau voyage en Côte d'Ivoire ?

Cette nouvelle mission s'étend du 14 au 26 janvier. Durant ce voyage, nous allons faire le tour des projets menés par l'Afdi Centre-Val de Loire. Mon objectif est de les appréhender au mieux afin de les assimiler pleinement. Il sera aussi question de rencontrer les nouveaux partenaires d’Afdi Auvergne-Rhône-Alpes et Afdi Occitanie, de même que de réaliser une prospection pour la mise en place du projet de digitalisation DigitOP. Il s'agit de définir avec les agriculteurs ivoiriens leurs besoins numériques afin de leur donner accès à des moyens informatiques. À terme, cela devrait leur permettre de suivre l’actualité et d'avoir des moyens performants de communication. Par ailleurs, l'Afdi accompagne les Jeunes agriculteurs Loiret tout au long de ce voyage dans le cadre d'une mission d’échange et de partage d’expérience. Enfin, nous avons programmé plusieurs rencontres avec les instances institutionnelles à Abidjan, la capitale du pays, afin de maintenir des liens et d'échanger autour de projets futurs.

Lire aussi JA 45 en Côte d'Ivoire

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