Aller au contenu principal

Jean-François Robert tire sa révérence après vingt-cinq ans de présidence

La 25e assemblée générale de l’Association des irrigants d’Eure-et-Loir (AIEL), le 14 mars, a marqué la fin de la présidence de Jean-François Robert, dans une salle Mathurin-Régnier de la chambre d’Agriculture bien garnie.

Le 14 mars, à Chartres. La 25e assemblée générale de l’Association des irrigants d’Eure-et-Loir a été la dernière pour son président emblématique, Jean-François Robert.
Le 14 mars, à Chartres. La 25e assemblée générale de l’Association des irrigants d’Eure-et-Loir a été la dernière pour son président emblématique, Jean-François Robert.

Il y aurait sans doute un livre à écrire sur l’histoire de la gestion de l’irrigation en Eure-et-Loir. Et bien sûr, Jean-François Robert en serait l’un des personnages principaux.

L’homme, qui a pris la tête de l’Association des irrigants d’Eure-et-Loir (AIEL) dès sa naissance il y a vingt-cinq ans, a annoncé officiellement lors de l’assemblée générale de la structure le 14 mars à Chartres, qu’il cédait sa place.

Après qu’il a remercié tous ceux qui l’avaient aidé dans cette tumultueuse histoire et présenté son successeur, Marc Langé, toute la salle s’est levée pour l’applaudir. Juste avant cela, pour marquer cet anniversaire, les vingt-cinq ans de l’AIEL ont été passés en revue en vingt-cinq points par le président et son complice de toujours, Philippe Lirochon.

Ils sont revenus ainsi sur la genèse de l’association, qui a rapidement fédéré près d’un millier d’exploitants, et les différents épisodes qui l’ont construite.

Comme cette bataille qui l’a opposée en 1994 à une association de défense de l’environnement (l’Adpasec) autour de la Conie, qui avait fait condamner l’État à l’époque pour n’avoir pas interdit l’irrigation en usant de stratagèmes que l’AIEL avait réussi à démontrer.

Ou quand en 2008, à Orléans, il a fallu défendre bec et ongles le droit d’irriguer plus que quelques heures par semaine...

Pour parvenir à exister, l’association des irrigants s’est toujours basée sur cinq principes fondateurs de gestion rationnelle de la ressource, doublés d’une excellente connaissance des mécanismes de fonctionnement de la nappe de Beauce, comme l’ont rappelé les deux protagonistes. Jusqu’à être aujourd’hui reconnue comme un modèle de gestion collective de l’eau d’irrigation.

Un point que n’a pas manqué de souligner dans son intervention le président d’Irrigants de France, Éric Frétillère, soulignant également : « Vous avez deux chances extraordinaires ici, l’eau de la nappe de Beauce et Jean-François Robert ».

Plus traditionnellement, au début de la réunion, un point a été fait sur la situation de la nappe et des rivières du département. Ainsi, le niveau de la nappe de Beauce est sensiblement celui qu’il était l’an passé à la même époque, conduisant pour cette campagne à l’attribution d’un coefficient 1 pour les irrigants. La situation des rivières est toujours plus aléatoire et surveillée comme il se doit, néanmoins, globalement leur débit est sensiblement inférieur à ce qu’il était l’an passé à la même époque.

Concernant les cotisations, compte tenu de la bonne santé financière de l’association, il n’a pas été prévu d’augmentation pour 2019.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Marc Langé quitte la présidence de l'AIEL.
Irrigants : « J'ai annoncé que je me retirais de la présidence de l'AIEL »
L'assemblée générale de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir (AIEL) s'est déroulée le 25 mars à Chartres. Le point…
À Chaingy (Loiret), jeudi 14 mars. La FNSEA 45 a organisé une rencontre
pour mettre à l'honneur la filière orge brassicole.
Du grain d'orge à la bière, les coulisses d'une réalité agricole
À l'occasion de la Saint-Patrick, la FNSEA du Loiret a mis en lumière la filière orge brassicole. Rendez-vous était donné à la…
[VIDÉO] Arnaud Rousseau réagit après le congrès FNSEA
À l'issue des trois jours de congrès qui se sont achevés par un discours du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, jeudi 28…
« Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Jean-Philippe Garnot, président de la CGB* Île-de-France, alerte sur l'absence de solutions face à la jaunisse virale de la…
Alexandre Pelé : « Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Le président de la CGB Centre-Val de Loire, Alexandre Pelé, fait le point au démarrage de la campagne betteravière.
Vendredi 22 mars, à Mennetou-sur-Cher. Un nouveau bureau et conseil d'administration a été élu au sein de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire lors de son assemblée générale.
Une nouvelle équipe élue à la tête de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire
JA Centre-Val de Loire a organisé son assemblée générale vendredi 22 mars à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher). Un nouveau…
Publicité