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Portrait
Jérôme Chabaudie, éditeur engagé

Jérôme Chabaudie, 44 ans, est le président d’Owatt média, société de presse spécialisée dans les énergies renouvelables et l’agriculture, installée à Versailles (Yvelines).

Jérôme Chabaudie

Il y a vingt ans, rien ne prédestinait ce jeune chargé d'études en énergies renouvelables, fraîchement débarqué de son Limousin natal, à faire carrière dans l'édition. Et pourtant. Depuis près de trois ans, Jérôme Chabaudie est président de la société de presse Owatt média, éditeur du magazine Puissance hydro.

« Le lien s'est fait tout naturellement, par ma passion pour l’hydroélectricité et par l'intermédiaire des énergies renouvelables, car pendant plus de quinze ans j'ai travaillé au développement de magazines phares dans l'éolien et le photovoltaïque. J'ai vu comment s'organisait le travail des journalistes et de tous les métiers qui concourent à l'édition. Je me suis pris de passion pour ce secteur. »

En 2017, la quarantaine aidant, il saute le pas. En juin 2018, avec quatre associés, dont deux journalistes spécialisées énergies renouvelables et agriculture et un journaliste reporter d'images, il sort son premier numéro. Lui n'a que faire du scepticisme de ceux qui ne croient plus en l'avenir de la presse papier. Le bouche-à-oreille fait son œuvre, les numéros s'enchaînent et le titre s'installe.

Puissance hydro est un bimestriel qui s'adresse aux professionnels de l'hydroélectricité, qu'ils soient propriétaires d'installations hydroélectriques, porteurs de projets, industriels et fournisseurs du secteur ou bien encore institutionnels.

« Je crois fermement en cette énergie renouvelable locale, stockable, qui ne produit aucun gaz à effet de serre, et participe au mix énergétique de la France, assure l'éditeur. Avec ce magazine, nous faisons la part belle à l'actualité de la petite hydraulique, celle des centrales hydroélectriques d'une puissance inférieure ou égale à quelques dizaines de mégawatts ».

Aucun magazine n'existait à ce jour sur ce secteur. « C'est d'autant plus remarquable, souligne-t-il, que l'hydraulique est la première des énergies renouvelables électriques en France, mais il est vrai qu'elle est avant tout portée par la grande hydraulique, les grands barrages hydroélectriques ».

La France dispose de nombreux cours d'eau et le potentiel de développement de la petite hydraulique est important. Bon nombre de passionnés s'investissent à développer cette électricité renouvelable qu'ils autoconsomment et/ou injectent sur le réseau électrique. Les centrales hydroélectriques sont souvent reçues en héritage, achetées par l’intermédiaire d’un courtier ou de gré à gré. Les transferts de propriété s'accompagnent pour la plupart d'une histoire singulière, portée par la reconstruction d'un bâti ancien, l'attachement profond à un cours d'eau, la concrétisation d'un rêve, ou la simple envie de développer son portefeuille d'actifs.

« Les porteurs de nouveaux projets sont assez nombreux, explique Jérôme Chabaudie, mais ils doivent s’armer de patience pour faire aboutir leurs projets en raison de contraintes environnementales contraignantes et d’un parcours administratif semé d’embûches ».

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