Désherbage mécanique
« J'intègre le désherbage mécanique progressivement »
Benoit Longuet, agriculteur dans l’Aisne, fait des essais entre bineuse et herse-étrille. Il y voit plusieurs avantages et inconvénients au vu de sa technique culturale. Explications.
Benoit Longuet, agriculteur dans l’Aisne, fait des essais entre bineuse et herse-étrille. Il y voit plusieurs avantages et inconvénients au vu de sa technique culturale. Explications.
En agriculture conventionnelle sur 150 hectares en céréales, pommes de terre, betteraves et légumes (salsifis et jeunes carottes), Benoit Longuet tente d’intégrer le désherbage mécanique depuis trois campagnes. « Je suis en apprentissage », sourit l'agriculteur de Coucy-les-Eppes, dans l’Aisne. Il est conscient qu’avec la baisse du nombre de molécules chimiques, il faut trouver de nouvelles solutions.
Des essais sur plusieurs cultures
« En légumes, on a de moins en moins de molécules, ce qui crée de véritables impasses », annonce Benoît Longuet. Ses salsifis et ses jeunes carottes sont livrés chez Expandis, coopérative légumière à Marchais (Aisne), qui a investi dans deux bineuses à carottes, une à disposition des adhérents et la deuxième gérée par une entreprise. Une troisième bineuse a été achetée pour les salsifis.