Aller au contenu principal

Travail du sol
Kverneland Enduro Pro : un déchaumeur à dents polyvalent

Lancé en 2019, l'Enduro Pro de Kverneland continue de séduire les agriculteurs pour sa polyvalence. Rencontre avec l'Eurélien Jonathan Desforges qui a opté cette année pour ce déchaumeur à dents en 3,50 m.

La Ferme des 3 Rois, située au Puiset en Eure-et-Loir, est une exploitation familiale en agriculture biologique. Jonathan Desforges, avec son frère, cultive les 140 hectares de la ferme avec une grande diversité de cultures : lentilles, pois chiches, blés anciens, sarrasin, haricots… L'agriculteur a investi récemment dans un Kverneland Enduro Pro de 3,50 mètres, un cultivateur à trois rangées de dents capable de travailler en superficiel comme en profondeur.

Polyvalence de 5 à 35 cm

Le jeune agriculteur a bénéficié d'un prêt de la marque française en novembre dernier pour ses préparations de semis sur 35 hectares. La polyvalence de l'outil lui permet de travailler de 5 à 35 cm de profondeur avec la version Pro. Ces caractéristiques correspondent au besoin de l'exploitation pour les cultures semées l'hiver sur terre nue, derrière les lentilles notamment. « Il nous fallait un outil qui aille profond, qui fasse un peu de guéret pour préparer les semis sans labour ». Le déchaumeur sera également utilisé en complément d'un cover-crop pour les déchaumages. « En bio, c'est un outil intéressant, notamment pour scalper les chardons avec les ailettes », complète l'agriculteur.

Un outil peu tirant

Jonathan Desforges note également que l'Enduro est un outil peu tirant, même en travail profond, celui-ci ne peine pas à 7-8 km/h. Contrairement à son prédécesseur, un Rabe Carrybet, un déchaumeur mixte à disques indépendants et dents en 4 mètres semi-porté, qui avait tendance à bourrer après un passage au niveau des disques et paliers. « Il fallait 400 chevaux pour aller à 35 cm de profondeur », précise l’agriculteur. L'Eurélien a choisi de porter son choix sur le modèle porté de 3,50 m pour garder de la maniabilité sur leurs petites parcelles.

Rouleau de rappui

Le rouleau Actipack de Kverneland, équipé sur le modèle de Jonathan Desforges, permet de créer des faux semis, très utiles en agriculture biologique. Le réglage de profondeur s'effectue avec le rouleau en hydraulique depuis la cabine avec un repère numéroté sur une réglette à l'avant de l'outil. Les disques niveleurs se règlent quant à eux avec une manivelle à l'arrière de l'outil. « Le système du rouleau passe très bien en conditions humides, on n'a pas eu de soucis de bourrage », note l'exploitant.

Dents non-stop

Autre point positif pour l'agriculteur : les dents non-stop mécaniques. L'appareil reçoit le système Triflex à sécurité non-stop par lames ressort. « Elles ne se déclenchent pas facilement et sont bien raides au niveau du point de pivot, ce qui limite les vibrations et mouvements inopportuns », précise Jonathan Desforges. Autre option sur le déchaumeur : les dents Knock-On pour un changement facile et rapide des différents types de dents. « Ce sera très pratique pour nous pour passer des ailettes pour le scalpage aux dents classiques pour travailler plus en profondeur », note l'exploitant.

Le jeune agriculteur estime que le rapport qualité/prix est bien placé sur le marché avec un tarif d'environ 24 000 euros.


Cet article fait partie d'un dossier Travail du sol.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité