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« La Balade du goût est un axe de communication pertinent »

En Essonne, le jeune agriculteur Rodolphe Fouquet participera à la Balade du goût pour la première fois.

Écharcon (Essonne), le 4 juillet. Rodolphe Fouquet participera pour la première fois à la Balade du goût. Il a développé une cueillette à la ferme depuis son installation.
Écharcon (Essonne), le 4 juillet. Rodolphe Fouquet participera pour la première fois à la Balade du goût. Il a développé une cueillette à la ferme depuis son installation.

À Écharcon (Essonne), l’activité maraîchage — sous forme de cueillette en libre service — développée par Rodolphe Fouquet est en plein développement.

Après un beau démarrage avec les fraises l’an dernier, il a, cette année, diversifié ses cultures en introduisant d’autres fruits rouges ainsi que des courgettes, des haricots, de la rhubarbe et bientôt des tomates et poivrons sous la serre.

« Je me suis installé il y a trois ans sur l’exploitation familiale avec mon père », confie le trentenaire : « Dès mon installation, j’ai lancé cette diversification. Il y a un peu moins de trois hectares et pour le moment, la moitié est en culture. Je développerai le reste au fil des années. »

À l’automne prochain, il participera pour la première fois à la Balade du goût.

Une occasion unique pour lui de faire connaître sa cueillette. « J’avais déjà entendu parler de cet événement et cette année, j’ai été démarché par la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France. J’ai répondu positivement car je pense que la Balade du goût est un axe de communication pertinent », affirme Rodolphe Fouquet : « C’est l’occasion pour le grand public de venir nous voir, d’oser entrer dans la cueillette pour découvrir son fonctionnement et la qualité de nos produits. C’est du prospect de qualité », sourit l’agriculteur.

Avant de poursuivre : « La Balade du goût sera aussi un moment propice pour montrer que les agriculteurs ne sont pas des bourrus cloitrés dans leur ferme et que nous n’avons rien à cacher quant à nos pratiques. »

Rodolphe Fouquet compte bien, en effet, casser certains préjugés : « Ici, nous sommes un peu les premiers Indiens de la réserve, à quelques kilomètres seulement de l’agglomération d’Évry. Auprès des néo-ruraux, nous n’avons pas toujours bonne réputation. Je pourrai leur expliquer que notre métier consiste à nourrir les gens, pas à les empoisonner », espère le jeune agriculteur qui a déjà en tête d’organiser des ateliers « courges d’Halloween » pour ses visiteurs.

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