Aller au contenu principal

La bretonne TMCE prospecte en Beauce

La société TMCE a organisé les 27 et 28 mai à Châtillon-en-Dunois, pour plus de sept cents visiteurs, une plate-forme agronomique pour promouvoir ses produits.

Le 28 mai, à Châtillon-en-Dunois. La société bretonne TMCE a organisé sa première plate-forme agronomique en Eure-et-Loir et accueilli sept-cent cinquante visiteurs sur deux jours.
Le 28 mai, à Châtillon-en-Dunois. La société bretonne TMCE a organisé sa première plate-forme agronomique en Eure-et-Loir et accueilli sept-cent cinquante visiteurs sur deux jours.

De nombreuses entreprises ont profité du printemps sur la belle plaine de Beauce pour organiser la promotion de leurs produits. À l’image de la société bretonne TMCE, qui s’est appuyée sur ses utilisateurs euréliens pour organiser une journée de visites de sa plate-forme d’essais à Châtillon-en-Dunois (Eure-et-Loir) les 27 et 28 mai.

« Nous ne travaillons pas comme tout le monde », résume son directeur technique Philippe Cadoret : « Par la baisse des intrants, nous cherchons la durabilité et l’amélioration du système d’année en année. »

Et le bonhomme est tranquille : les essais menés durant dix ans par le Centre wallon de recherche agronomique de Gembloux par le docteur Christian Roisin — qui est d’ailleurs venu de Belgique commenter un profil en Eure-et-Loir — prouvent l’efficience de la fertilisation TMS.

Et si ça ne suffisait pas, TMCE peut compter sur ses utilisateurs pour en assurer la promotion. De fait, les six ateliers de la plate-forme agronomique étaient installés chez deux d’entre eux : Denis Lemaître et Gilles Breton.

« J’ai semé du blé à la volée après un maïs et je l’ai enfoui au vibreur. Je n’en suis pas vraiment fier, mais j’ai fait quatre-vingt seize quintaux ! On ne peut arriver à ça que si le sol est bien », relate Gilles Breton aux nombreux exploitants s’étant déplacés — plus de sept cent cinquante sur deux jours.

Il leur montre également un semoir qu’il a bricolé à partir de deux canadiens à dents rigides : « Avec les dents, il n’y a pas de travail du sol avant le semoir. Le travail est moins fin et ça me va très bien. »

Car chez lui, après quelques années d’utilisation, l’adoption du système TMCE a notablement amélioré la structure des sols et ce, quelle que soit la méthode culturalle.

Au point de devoir adapter leurs outils de travail, voire de réduire la puissance de leurs tracteurs : « Au bout de trois, quatre ans, j’ai vu un changement. Je ne reviendrai pas en arrière », relève Gilles Breton : « J’ai voulu voir comment le TMS agissait. En fait, plus on réduit le travail du sol, plus il est efficace... »

Utilisateur des produits TMCE depuis 1994, Denis Lemaître est convaincu par le système, lui aussi. « J’ai voulu donner aux plantes les moyens de bien explorer le sol en profondeur. J’ai essayé la fumure TMS et j’ai vu des résultats au bout de cinq ans », témoigne l’agriculteur, exploitant céréalier à Châtillon-en-Dunois.

Il détaille : « Je ne mets que ça — pour environ 70 euros à l’hectare — et le résultat est là. Mes cultures résistent bien au manque d’eau. J’ai constaté un changement de couleur du sol qui est indéniablement plus brun, et une bonne dégradation de la matière organique. En sol non drainé, même ces deux dernières années, j’ai eu de bons résultats. »

Et de poursuivre : « Je n’ai pas d’inquiétude par rapport au rendement. Je mets la même dose partout, un passage à 95 kg, puis selon la paille, je compte 20 kg en plus par tonne de paille et au printemps, pour accompagner l’azote, je mets entre 60 et 80 kg... Et c’est tout ! ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Samedi 12 avril, à Louvres (Val-d'Oise). Plusieurs quads ont circulé sur une parcelle de betteraves semées moins de trois semaines avant.
Le Val-d'Oise œuvre face à la délinquance routière dans les parcelles agricoles
Avec le retour du beau temps, les agriculteurs doivent faire face aux nombreux passages non autorisés de véhicules, notamment des…
Flavie Delattre cultive des asperges sur son exploitation à Férolles.
Flavie Delattre cultive l’asperge et le lien humain
Issue du secteur médico-social, Flavie Delattre a repris la ferme familiale loirétaine il y a cinq ans. Elle y a implanté une…
Réélection du président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher : "stop à l’ingérence"
La FNSEA 41 et JA 41 appellent à l’apaisement et à l’unité avant la nouvelle élection du président de la chambre d’Agriculture de…
Publicité