Aller au contenu principal

Coopératives
La Cabbep dévoile ses essais pour ses adhérents à Marboué

La Coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche (Cabbep) a ouvert sa plateforme d'essais à une centaine d'adhérents mardi 3 juin, sous le soleil à Marboué (Eure-et-Loir).

Des principales coopératives du département, c'est la Coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche (Cabbep) qui tire la première en proposant à ses adhérents de visiter ses plateformes d'essais. Trois rendez-vous leur sont proposés sur des secteurs géographiques différents d'Eure-et-Loir : à Yèvres, à Toury ou à Marboué mardi 3 juin.

Sous le soleil

Sous un beau soleil printanier, une bonne centaine d'exploitants a répondu à l'invitation. Il s'agit pour eux de cheminer d'atelier en atelier, sur l'exploitation de leur président Arnaud Mercier, qui aimerait bien en passant que des adhérents se portent volontaires pour accueillir ce type de plateforme… Quelques ateliers présentent d'abord les variétés de blé tendre, améliorant ou dur, sélectionnées par la coopérative, ainsi que celles de colza et d'orge d'hiver.

Un atelier sur le désherbage des céréales propose, lui, de faire le point sur les programmes à adopter après le retrait du flufénacet. Les nouveaux produits à intégrer pour s'y substituer ont été testés. À noter que le carré expérimental a été semé quinze jours après le reste de la parcelle. « Cela fait partie des leviers agronomiques, note la responsable développement de la coopérative, Mathilde Lejards. L'idée serait peut-être de décaler ainsi quelques parcelles sur une exploitation ».

Un autre essai de la Cabbep a porté sur la densité de semis des blés hybrides. Il montre que pour obtenir une bonne quantité d'épis, il faut viser des semis entre 180 et 200 grains au m2. Au-delà, le nombre d'épis baisse, il devient même inférieur à celui d'un semis autour de 100 grains au m2

La coopérative a également montré une vitrine de cultures de diversification avec du pois chiche, sur lequel elle mène actuellement une série d'essais, mais aussi du lin, de l'avoine, de la féverole, du triticale…

Développer les filières

Comme un fait exprès, cette vitrine est située juste à côté de l'atelier filières, animé par François Lubin. « Notre volonté est toujours de les développer, d'autant que les prix des céréales ont baissé, souligne-t-il. Les surfaces augmentent petit à petit. C'est un plus que la coopérative veut apporter à ses adhérents. Elles demandent avant tout qualité et traçabilité, nous proposons des outils pour cela. Notre objectif est de nous saisir des opportunités. Chercher de la plus-value pour nos adhérents, c'est notre job ».

En revenant à leur point de départ, et avant de partager un repas convivial, les adhérents prennent le temps d'assister à une démonstration du tracteur robot AgBot T2 d'AGXeed, proposée par le groupe Lecoq. Selon le technicien, l'engin est entièrement autonome, il est bardé de capteurs et de caméras et renvoie les données vers une tablette ou un smartphone. Prêt à travailler, il est monté sur chenilles, développe quelque 150 chevaux et possède un attelage 3 points standardisé pour utiliser tous les outils de préparation du sol, de formation de lit, de semis, de broyage, de désherbage… Si la société travaille au réajustement de ses tarifs, ce robot coûte encore le prix de deux tracteurs. Pour le moment, trois d'entre eux ont été commercialisés en France.

Collection John Deere

En marge de ce moment de convivialité, les adhérents peuvent aussi admirer une demi-douzaine de tracteurs de collection de la marque John Deere, prêtés pour l'occasion par François Philippe, à la demande de la coopérative. Pour le plaisir des yeux…

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité