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La chambre accompagne... la (re)naissance d’un vignoble dans les Yvelines

Le beau village de Davron vient d’accueillir un premier vignoble de trois hectares qui donnera sa première récolte vers 2020. 16 000 pieds ont été plantés.

Davron, mardi 16 mai. Trois premiers hectares de vignes (16 000 pieds) ont été plantés.
Davron, mardi 16 mai. Trois premiers hectares de vignes (16 000 pieds) ont été plantés.

Historique ! C’est en présence de Thomas Robin, membre de bureau de la chambre d’Agriculture que la Winerie parisienne, chai urbain créé en 2015 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a inauguré mardi 16 mai, et pour la première fois depuis un siècle, de nouvelles vignes professionnelles dans les Yvelines. 

Le signe d’un renouveau pour la région et pour sa filière viticole.

Car au XIXe siècle, l’Ile-de-France était l’un des plus gros bassin de production français avec 44 000 hectares plantés autour de la capitale. Une production décimée par l’épidémie de phylloxéra.

Le village choisi, Davron, niché au cœur du département, a donc accueilli trois hectares de vignoble professionnel avec la plantation de 16 000 pieds composés de cépages chardonnay, chenin, merlot et pinot noir.

Une première récolte test est attendue dans deux ans afin d’estimer la maturité de la production, mais il n’y a guère de doutes à avoir : des études de sol et climatiques ont confirmé que les lieux légérement ventés à 100m d’altitude devraient permettre une bonne maturation des raisins sur ce sous-sol calcaire, ni trop sec, ni trop humide.

Pour mener à bien leur projet, Adrien Pelissié, Julien Brustis et Julien Bengué, les trois fondateurs de la Winerie parisienne ont bénéficié de l’appui constant de la chambre.

Il sexpliquent : « Nous avons appuyé toutes les démarches d’installation auprès de l’Etat et des collectivités locales pour faire en sorte que le projet puisse voir le jour, notre objectif est que cette exploitation devienne une tête de pont pour développer une nouvelle production dans nos départements franciliens. Les droits à plantation sont de 27 hectares, sept cette année et vingt de plus l’an prochain, dont 13 seront proposés à d’autres agriculteurs ».

Les premières vendanges sont annoncées à l’horizon 2020 et Julien Brustis table à terme sur 7 000 bouteilles à l’hectare. 

Le terrain va donc rester dans le monde agricole après la cessation d’activité de son dernier exploitant. Il a été acquis via un fonds départemental par l’établissement public foncier d’Ile-de-France (EPFIF) pour près de 425 000 euros.

Une cave sera construite pour doubler la production et permettre à d’autres vignerons de se lancer dans ce projet.

Des réunions d’information portées par la chambre sont d’ailleurs prévues l’hiver prochain... L’objectif de la chambre étant bel et bien de travailler en profondeur sur le renouveau de cette filière prometteuse... 

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