Aller au contenu principal

La Cuma du Ronceau investit dans deux nouvelles moissonneuses-batteuses

L’entité renouvelle son matériel. Coût de l’opération : 464.000 €. D’autres projets sont à l’étude.

Henri Ganzin, président de la Cuma : «Répondre au mieux à la demande des nouveaux adhérents.»
Henri Ganzin, président de la Cuma : «Répondre au mieux à la demande des nouveaux adhérents.»
© Olivier Joly

«La Cuma disposait déjà de deux moissonneuses-batteuses et, pour répondre au mieux à la demande des nouveaux adhérents, nous avons décidé d’acquérir deux nouvelles machines raconte Henri Ganzin, le président de la Cuma du Ronceau. Les anciennes, qui dataient de 2005 et 2009, étaient un peu vieillissantes.» Montant total de l’investissement : 464.000€ hors taxes. Deux machines identiques. Deux remorques pour faire suivre le ravitaillement, un équipement pour couper le tournesol et un broyeur font également partie du lot. Les deux remorques sont destinées à ravitailler la machine dans les champs : fuel et AdBlue, un additif permettant de convertir 85% des oxydes d'azote contenus dans les gaz d’échappement en azote et vapeur d'eau. «Un nouveau produit qu’il faut mettre à chaque fois qu’on fait le plein.» Quant au deuxième équipement, il a pour objectif «d’adapter la machine à la récolte qu’elle va faire».

La coopérative a contracté un emprunt de 273.000€ remboursable sur sept ans et dont les intérêts sont, en partie, pris en charge par l’État, équivalant à une subvention de 25.000 €. Soit près de 10% du coût total de l’opération. «Une aide substantielle» commente Henri Ganzin. Quant au différentiel, soit 190.000 €, il a été obtenu par la vente des deux anciennes machines. Les deux nouvelles, d’une largeur de travail de 7,60 m, possèdent une puissance de 400 CV contre respectivement 330 et 360 à leurs devancières. «Cela améliorera le débit de chantier : nous avons 900 ha de céréales à récolter.»

Un projet à 500.000 €

Le montant de la part sociale s’élève à 16€ et, pour un hectare de céréales, de colza ou de tournesol, la Cuma demande 2,5 parts sociales et 3,5 parts sociales pour un hectare de maïs. L’adhérent s’engage pour la durée du prêt, soit sept ans. Notons que les adhérents récoltent la totalité de leurs céréales via la coopérative. Quant aux coûts d’utilisation, ils sont les suivants : 45 € par hectare récolté pour les céréales. Sans compter ni la main-d’œuvre ni le carburant. Si on utilise le chauffeur de la Cuma, le prix est de 58 € par hectare. Pour du maïs, il faut débourser 80 € par hectare. Sans la main-d’œuvre ni le carburant. 90€ par hectare avec la main-d’œuvre mais sans le carburant.

«En 1987, lorsque l’activité céréales a commencé, le prix de la récolte était de 280 francs par hectare, soit environ 42 €. Vingt-huit ans plus tard, le prix n’avait augmenté que de 2,50€. Notre objectif consiste à obtenir le meilleur service au meilleur coût. Or le prix des machines a augmenté. Pour suivre, nous avons augmenté les surfaces. S’y ajoutent un entretien rigoureux des machines ainsi que leur renouvellement régulier, évitant les à-coups dans les frais.» Le dirigeant met également en avant le mode de financement : «Les prêts bonifiés.» Les deux moissonneuses-batteuses seront livrées pour les prochaines récoltes.

Face à l’augmentation des surfaces betteravières, la Cuma du Ronceau mène une réflexion : renouveler l’automotrice ou passer à l’intégrale. «La seconde débarde aussi les betteraves : la remorque n’a plus vraiment besoin de suivre la machine.» Une telle acquisition représenterait un investissement compris entre 500.000 et 600.000 €.

La Cuma en un coup d’œil

  • - Année de création : 1980.
  • - Président : Henri Ganzin.
  • - Nombre d’adhérents : 38.
  • - Chiffre d’affaires : 150.000€.
  • - Activité : récolte de céréales, de maïs, de betteraves, de fourrages et de graines d’oignon.
  • - Matériel : deux moissonneuses-batteuses, deux remorques céréalières, une remorque pour les travaux publics, un cover-crop, deux déchaumeurs à disques, une bineuse, un semoir à betteraves, une arracheuse automotrice, un strip-till, un quad anti-limaces et une participation dans le quad-tarière départemental.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Marc Langé quitte la présidence de l'AIEL.
Irrigants : « J'ai annoncé que je me retirais de la présidence de l'AIEL »
L'assemblée générale de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir (AIEL) s'est déroulée le 25 mars à Chartres. Le point…
À Chaingy (Loiret), jeudi 14 mars. La FNSEA 45 a organisé une rencontre
pour mettre à l'honneur la filière orge brassicole.
Du grain d'orge à la bière, les coulisses d'une réalité agricole
À l'occasion de la Saint-Patrick, la FNSEA du Loiret a mis en lumière la filière orge brassicole. Rendez-vous était donné à la…
[VIDÉO] Arnaud Rousseau réagit après le congrès FNSEA
À l'issue des trois jours de congrès qui se sont achevés par un discours du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, jeudi 28…
« Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Jean-Philippe Garnot, président de la CGB* Île-de-France, alerte sur l'absence de solutions face à la jaunisse virale de la…
Alexandre Pelé : « Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Le président de la CGB Centre-Val de Loire, Alexandre Pelé, fait le point au démarrage de la campagne betteravière.
Vendredi 22 mars, à Mennetou-sur-Cher. Un nouveau bureau et conseil d'administration a été élu au sein de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire lors de son assemblée générale.
Une nouvelle équipe élue à la tête de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire
JA Centre-Val de Loire a organisé son assemblée générale vendredi 22 mars à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher). Un nouveau…
Publicité