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La filière céréalière francilienne pourvoyeuse d’emploi 

L’Ile-de-France n’est pas seulement une grande région urbaine. Elle est aussi une région céréalière majeure.

« L’Ile-de-France n’est pas seulement une grande région urbaine. Elle est aussi une région céréalière majeure. La production, la collecte et la transformation du blé, de l’orge-escourgeon et du maïs génèrent plus de 31 500 équivalents temps plein dans la région. » Le délégué de Passion Céréales en Ile-de-France, Jean-François Isambert peut désormais confirmer le poids des filières agricoles sur le marché de l’emploi francilien grâce à une étude CMI-Passion céréales menée en 2013. Celle-ci démontre que la filière céréalière pèse l’équivalent de 6,7 % des emplois du secteur industriel francilien et que, cette année-là, elle a suscité 1 800 projets de recrutement dont 1 300 non saisonniers. Passion céréales affirme que la filière compte bien continuer à cultiver ces opportunités.

Le secteur céréalier est en effet caractérisé par le développement, ces dix dernières années, de nouvelles filières à la pointe de la technologie et créatrices d’emplois, notamment celle de l’agriculture de précision. Les professionnels de la recherche d’emploi observent que des sociétés d’agrofourniture ou du machinisme sont très actives au niveau du recrutement. De nombreuses sociétés bâties autour des services d’informations géographiques ont vu le jour et se développent, le secteur des biotechnologies et des nanotechnologies ouvrent aussi des possibilités dans les laboratoires de recherche et les nouveaux usages de la biomasse agricole constituent une thématique porteuse pour l’emploi. Enfin, la chimie du végétal est attendue comme le prochain secteur en fort développement. Les industriels français estiment qu’entre cinq mille et quinze mille postes pourraient être créés d’ici 2020. 

Les mutations du métier d’agriculteur sont également pourvoyeuses d’emploi. L’évolution des techniques culturales, l’attention croissante portée aux doses de produits à épandre, aux choix des intrants ou aux alternatives de production incitent les professionnels à s’entourer d’un nombre croissant de conseillers pour les guider dans des choix stratégiques pour la compétitivité de leur exploitation. Ces dernières années, les centres de gestion, les organismes techniques et autres sociétés de services ont ainsi élargi la palette de leurs prestations, avec pour conséquence directe, de nouveaux postes à pourvoir pour les jeunes ingénieurs diplômés. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le conseil en coopératives ou en négoces, à devenir traders internationaux ou à intégrer une société de formation sur les marchés à terme. D’autres métiers dont ceux autour de l’export en céréales bénéficient aussi de ce dynamisme. Les centres de formation profitent d’ailleurs de cette nouvelle donne et affichent d’excellents taux de placement de leurs diplômés. 

Marine Guillaume

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