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La filière cresson affiche son dynamisme

Dans le sud de l’Ile-de-France, la production du cresson connaît une belle évolution, au point d’être enseignée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne).

Production emblématique du sud de l’Essonne, le cresson se porte aujourd’hui comme un charme. Depuis quelques années, les vingt-huit producteurs sont parvenus à se structurer en association, à éditer un guide des bonnes pratiques et même, récemment, à créer... une formation thématique sur mesure.

Depuis la rentrée de septembre, le lycée agricole Bougainville de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) a, en effet, intégré à ses programmes une unité capitalisable d’adaptation régionale ou à l’emploi (Ucare) intitulée « Produire et vendre le cresson » pour les candidats au Brevet professionnel responsable d’exploitation agricole (BPREA) en maraîchage.

La démarche a été menée conjointement entre le lycée Bougainville, le Parc naturel régional du Gâtinais français et nous les cressiculteurs », explique le président de l’Association des cressiculteurs, Olivier Barberot.

Il poursuit : « L’idée est d’assurer la pérennité de la filière en faisant connaître la cressiculture à ceux qui sont de potentiels futurs chefs d’exploitation. Cela dans le but d’intégrer le cresson à leur panel de productions et pourquoi pas, dans certains cas, de susciter des vocations et donner lieu à des reprises de cressonnières ». 

Vendredi 28 octobre, le producteur a donc accueilli un groupe de huit stagiaires dans son exploitation afin de leur livrer les rudiments du métier. 

Culture de plein champ ou sous serre, gestion de l’irrigation, densité de semis, aspect sanitaire, machinisme agricole, récolte, commercialisation : toute la journée, Olivier Barberot n’a pas ménagé ses efforts et a livré son savoir-faire aux stagiaires.

« Cette Ucare se découpe en neuf journées d’enseignement à la fois théorique et sur le terrain », rapporte la formatrice du groupe, Pascale Prin : « Ce matin, il y a huit adultes en reconversion, tous en BPREA maraîchage biologique. Nous les encourageons à se tourner vers des systèmes d’exploitation qui ne soient pas en monoculture. Le cresson peut donc parfaitement s’intégrer dans l’activité maraîchage. Entre autre atout, il peut, par exemple, permettre de stabiliser l’emploi d’un salarié durant la période hivernale ».

Durant les prochaines journées de formation, l’Ucare sera également ouverte à des personnes extérieures afin de favoriser les rencontres entre les stagiaires et les acteurs locaux du territoire.

À l’issue du cursus, une épreuve de fin de formation sera même organisée sur le terrain.

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