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La filière française des semences et plants s’impose à l’export

Selon des chiffres du Gnis, la filière française des semences et plants est compétitive sur le plan international. La région Centre Val-de-Loire du Gnis (Centre, Ile-de-France et Limousin) produit plus de quarante-six mille hectares de semences.

Le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté un rapport sur la filière française des semences et plants, le 13 janvier à Orléans (Loiret). Delphine Guey, responsable des affaires publiques, a montré que la France est le premier pays exportateur de semences (1,8 milliards de dollars US) devant les Pays-Bas (1,58 milliards) et les Etats-Unis (1,53 milliards).

La recherche sur le territoire, c’est cent trente-deux stations de recherche, un budget de trois cents millions d’euros, six cents nouvelles variétés par an et un catalogue de plus de six mille variétés. Au niveau européen, l’Hexagone est en tête des productions de semences d’espèces agricoles avec près de quatre cents mille hectares.

La région Centre Val-de-Loire du Gnis (c’est-à-dire le Centre, l’Ile-de-France et le Limousin) produit plus de quarante-six mille hectares de semences, soit 13 % de la production nationale, d’après Xavier Martin, délégué régional du Gnis Centre. Cette région compte vingt-cinq entreprises obtentrices de variétés et trente-deux usines de semences.

L’avenir de la filière française est centré sur trois thèmes majeurs : assurer un rôle de véhicule de l’innovation, proposer des produits de qualité et compétitifs, développer son image. Les tendances pressenties sont la baisse des surfaces en maïs d’environ 20 %, après deux années exceptionnelles au niveau national ainsi que la hausse des productions des légumineuses et de protéagineux dûe, notamment, aux réglementations SIE (Surfaces d’intérêt écologique) de la nouvelle Pac.

Estelle Bescond

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