Aller au contenu principal

CO2
La filière « luzerne déshydratée » souhaite un traitement différent de celui des cimenteries

Coop de France déshydratation, filière de la luzerne déshydratée, souhaite avoir un traitement différent de celui des industries fortement émettrices de CO2, type cimenteries, dans le nouveau système d'échanges de quotas de CO2.

Fabrication de bouchons de luzerne déshydratée servant à l'alimentation animale.
Fabrication de bouchons de luzerne déshydratée servant à l'alimentation animale.
© Coop de France Déshydratation

Coop de France déshydratation, filière de la luzerne déshydratée, souhaite avoir un traitement différent de celui des industries fortement émettrices de CO2, type cimenteries, dans le nouveau système d'échanges de quotas de CO2, a-t-elle indiqué le 17 janvier lors d’une conférence organisée par la chaire économie-climat de Paris-Dauphine. Elle demande qu’il soit tenu compte non pas seulement des seules émissions de CO2 de ses usines de déshydratation, mais de ses effets anti-émissions de gaz à effet de serre de la culture de la légumineuse qu’est la luzerne. Comme toutes les légumineuses, la luzerne capte l’azote de l’air et ne nécessite donc pas d’engrais azotés, dont l’industrie est fortement émettrice de CO2 et l’épandage émetteur de protoxyde d’azote, un puissant gaz à effet de serre. L'application à leur secteur de la fiscalité climat en l'état, conçue pour des industries polluantes (énergie, cimenterie,...) « conduirait, par déficit de compétitivité des usines, à une délocalisation de la production de protéines » alors même que l'Europe vient d'en réaffirmer le caractère stratégique. Les écosystèmes « seraient également privés des précieuses aménités environnementales de 70 000 hectares de luzerne » sur la qualité de l'eau et le maintien de la biodiversité.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité