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Viande porcine
La fin de la castration des mâles, « c’est tout bénef » pour les éleveurs

Éleveur naisseur-engraisseur en Seine-Maritime et adhérent de la Cooperl, Benoît Breemeersch a arrêté la castration de ses porcelets dès 2014. Un choix qu’il ne regrette en rien.

« Je ne comprends pas que ce sujet fasse polémique… » Benoît Breemeersch est convaincu. Éleveur naisseur­engraisseur de porcs à Bermonville en Seine-Maritime, il a arrêté depuis dix ans déjà la castration des porcelets mâles. Une idée qui, il l’avoue volontiers, ne vient pas de lui. C’est en effet la coopérative Cooperl (2 700  leveurs du Grand-Ouest) qui a pris cette direction dès 2008. Elle souhaitait notamment répondre aux attentes sociétales face à une pratique parfois décriée.

Après une phase de tests, la Cooperl a ainsi lancé ses coopérateurs sur cette voie en 2014. « J’ai démarré tout de suite. J’ai sans doute été l’un des premiers à le faire », se rappelle Benoît Breemeersch. Pour soutenir la politique du groupement, mais aussi et surtout par souci de simplification. Benoît Breemeersch élève 1 350 truies conduites en dix bandes. Cela représente 120 mises bas par semaine et 40 000 porcelets sevrés par an… soit, en moyenne, 20 000 mâles à castrer.

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