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La FNSEA à l’écoute des agriculteurs de chaque territoire

À l’initiative de la FNSEA 41 et JA 41, Cédric Tranquard, administrateur de la FNSEA, est venu à la rencontre d’agriculteurs, vendredi 4 octobre à Muides-sur-Loire (Loir-et-Cher), pour évoquer les avancées syndicales et les dossiers en cours.

Lors d’une réunion à l’initiative de la FNSEA 41 et JA 41, vendredi 4 octobre à Muides-sur-Loire (Loir-et-Cher) au sein de l’élevage bovin allaitant du Gaec Vaucher, Cédric Tranquard, administrateur et président de la commission faune sauvage à la FNSEA, a pris le temps d’écouter les problématiques des agriculteurs du département. « C’est nécessaire de venir à la rencontre des agriculteurs sur chaque territoire, car les problématiques sont différentes d’un territoire à l’autre. Il est important d’aller sur le terrain », affirme Cédric Tranquard, céréalier et également président de la chambre d’Agriculture de Charente-Maritime.

Des trésoreries au plus mal

L’objectif de la réunion était avant tout d’orienter les échanges sur les trésoreries des exploitations agricoles, qui, après une moisson 2024 très compliquée, sont au plus bas pour la campagne prochaine. « Il était important d’avoir un élu FNSEA au niveau national qui puisse évoquer ici les acquis syndicaux qui ont été obtenus ou les demandes qui sont en cours pour la trésorerie des exploitations », détaille François-Xavier Rone, président de la FNSEA 41.

Concernant le sujet des trésoreries, Cédric Tranquard a assuré auprès de la dizaine d’agriculteurs présents qu’une demande avait été effectuée auprès du gouvernement pour que les exploitants agricoles puissent bénéficier de prêts garantis par l’État à hauteur de 1 % afin de financer la prochaine campagne culturale. « Nous ce qu’on souhaite, c'est vivre de notre métier, un jour, on ne pourra pas repartir pour la prochaine campagne », a pesté l'un des agriculteurs. L’administrateur a répondu du tac au tac : « Je sais que c’est une période difficile, mais il faut rester positif. Même si cela reste un prêt, il peut permettre à beaucoup de se relancer pour la prochaine campagne ».

Des dégâts de gibier pesants

Après de nombreux échanges autour de la trésorerie des exploitations et une visite de l’élevage bovin allaitant du Gaec Vaucher, les discussions ont dérivé sur les dégâts de gibier. « Nous, sur l’exploitation, nous avons une parcelle de 35 hectares destinée à l’ensilage. En seulement une semaine, les sangliers avaient levé 25 hectares. C’est du concret. On nous parle d’autonomie fourragère, mais comment fait-on ? », regrettent Quentin et Vincent Vaucher, éleveurs au sein de l’élevage bovin allaitant. Cédric Tranquard a rappelé qu’une « boîte à outils » était sur le point d’être finalisée d’ici à novembre au niveau national permettant de recenser « tous les départements dans lesquels il existe des choses intéressantes pouvant être reprises partout ». Toutefois, il a continué son propos en avançant la nécessité de nationaliser les autorisations de tir. « On veut faire passer, dans la LOA (loi d'orientation agricole, NDLR), une harmonisation nationale des acquis et des autorisations de tir. C’est de la simplification, on ne demande pas d’argent pour cela », a précisé le président de la commission faune sauvage à la FNSEA.

L’après-midi s’est poursuivi avec de nombreux échanges et une écoute de la part de l’administrateur FNSEA afin de pouvoir faire remonter toutes les problématiques du territoire loir-et-chérien au niveau national.

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