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La FNSEA réagit à la dissolution des Soulèvements de la Terre

Après la dissolution des Soulèvements de la Terre, la FNSEA se félicite des premières sanctions prononcées à l'endroit de certains membres du collectif.

© AdobeStock / illustration

Après la dissolution des Soulèvements de la Terre (SLT) prononcée mercredi de la semaine dernière en conseil des ministres, la FNSEA rappelle à son réseau les actions menées ces derniers mois et la conduite à tenir localement. « La FNSEA a demandé à plusieurs reprises la dissolution des SLT au ministre de l'Intérieur, a porté plainte aux côtés de la FNSEA 44 et des maraîchers nantais », fait savoir le syndicat national avant de relater également : « Une rencontre très récente avec la Direction générale de la gendarmerie nationale et les services de Renseignements territoriaux afin de les alerter sur le climat délétère que les SLT créent en multipliant les menaces et provocations… ». « Notre stratégie a ses premiers effets, l'impunité de nos agresseurs se fissure », se félicite la FNSEA.

Signaler les incidents et menaces

En pratique, la FNSEA indique qu'elle réactive l'adresse mail stopagribashing@reseaufnsea.fr qui permet de signaler les incidents et menaces à la cellule d'accompagnement. « Nous mettons à jour les fiches conseils listant les bonnes pratiques pour agir efficacement face à des actes malveillants. Elle sont accessibles sur l'Extranet », précise le syndicat, avant de souligner l'importance du rôle des élus en local « en rencontrant et alertant les préfets, parlementaires, élus locaux, procureurs… et en faisant part au plus vite de toutes les informations relatives à chaque action en prenant soin de la décrire et de la documenter ».

Ne pas céder à la violence

La FNSEA invite ses échelons régionaux et départementaux à accompagner les agriculteurs ciblés à porter plainte « sans délai et de manière systématique dès lors qu'est constatée une action de destruction ou de sabotage sur une exploitation » et à prendre garde à ne pas céder à la facilité ou à la provocation : « Ne prenons jamais le risque de franchir à notre tour la ligne rouge de la légalité. Ne cédons pas aux sirènes de la violence ».

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