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« La France ne peut pas se réguler toute seule" prévient Olivier Picot (Fnil) »

La France ne peut pas se réguler toute seule a prévenu le président délégué de la fédération de l’industrie laitière (Fnil) Olivier Picot, lors d’une conférence de presse le 16 mars.

Olivier Picot
Olivier Picot
© FNIL

Une manière de se montrer très sceptique sur l’impact de ce que le ministre de l’Agriculture a obtenu à Bruxelles. La Commission européenne a en effet ouvert la porte à la possibilité pour chaque pays de réguler son propre marché laitier. La fédération de l’industrie laitière ne refusera pas de participer aux travaux sur cette régulation mais Olivier Picot voit mal « la France seule accepter de se couper un bras en laissant les autres pays prendre des parts de marché ». D’autant que, rappelle la Fnil, aucun financement n’est prévu pour compenser, auprès des producteurs, l’éventuelle baisse de production. Parmi les mesures adoptées à Bruxelles, la plus effective devrait, selon Olivier Picot, être le doublement du volume de poudre de lait et de beurre admis à l’intervention. Les volumes actuellement prévus, sinon, devaient être saturés dès le mois d’avril. Selon lui, l’important est que « les entreprises françaises accèdent à leur ressource laitière dans les mêmes conditions que leurs concurrents ». Olivier Picot ne voit pas les prix du lait se redresser dans un proche avenir. « Même s’ils finiront par se redresser, dit-il. Et pour l’industrie, « la difficulté sera alors de les répercuter auprès des consommateurs ».

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