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Tourisme
La gerbe d’eau de Saint-Ferréol

Au pied de la montagne noire, la gerbe de Saint-Ferréol, en aval du lac et du barrage éponyme, jaillit dans un lieu reposant. L’eau s’écoule ensuite vers le seuil de Naurouze pour réguler le niveau d’eau du canal du Midi.

Au pied de la montagne Noire, le lac-barrage de Saint-Ferréol, aux confins de la Haute-Garonne, de l’Aude et du Tarn, recueille les eaux du Laudot. Cet ouvrage a été construit par Pierre-Paul Riquet, ingénieur et architecte à l’origine du canal du Midi, entre 1667 et 1672 dans le but d'alimenter tout au long de l’année ce canal qui relie Toulouse à Sète.

Depuis le lac-barrage, l'eau s’écoule sur 34 kilomètres via la Rigole de la plaine, nom donné au petit canal qui descend jusqu'au seuil de Naurouze, point culminant du canal et seuil de partage des eaux.

En contrebas du barrage, dans un espace verdoyant et reposant, les Jardins de Saint-Ferréol ont été aménagés progressivement à la fin du XVIIIe siècle. Les premières plantations ont eu lieu dès 1766 sur le talus de la digue du barrage afin d’en maintenir l’étanchéité.

Une impressionnante gerbe d’eau, dite gerbe de Saint-Ferréol, jaillit au sein de ce jardin qualifié de romantique. Elle met en avant la puissance de l’eau retenue par le barrage.

Le lac, situé à 345 mètres d’altitude, s’étend sur 67 hectares, soit une retenue de 3,5 millions de m3. La digue mesure 871 mètres de long. La structure de ce barrage repose sur un mur de digue maintenu en amont et en aval par des remblais et d’autres murs. Après l’intervention de Vauban, le volume du bassin de Saint-­Ferréol est doublé.

Le site attire, dès l’époque, les curieux d’Europe et du monde comme les frères de Louis XVI, mais aussi l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique Thomas Jefferson.

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