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La méthanisation collective au service de l’élevage

Le chantier du site de méthanisation a commencé à Savigny-sur-Braye (Loir-et-Cher) afin de produire du biogaz qui sera réinjecté dans le réseau de distribution de gaz naturel et va générer des matières fertilisantes pour l’agriculture.

Le chantier de l’unité de méthanisation a débuté au lieu dit Le Champ de l’Homme, à Savigny-sur-Braye.
Le projet de méthanisation de Lugère, à Marigny-les-Usages (Loiret), est ouvert aux investisseurs des communes loirétaines du plan d’épandage. A partir du 15 mars, tous les habitants du département pourront investir, puis tous les habitants de la région Centre-Val de Loire dès le 29 mars.
© Archives - Horizons - Illustration

Le 30 septembre dernier, le préfet de Loir-et-Cher a donné son autorisation d’exploiter l’unité de méthanisation, par arrêté, à la société MethaBraye SAS. Le chantier se trouve à Savigny-sur-Braye, au lieu-dit Le Champ de l’Homme.

Une unité de valorisation de matières organiques par méthanisation en voie liquide va être mise en place.

Objectifs : produire du biogaz, à partir d’effluents agricoles du territoire, qui après épuration et transport, sera injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel, mais générera aussi des matières fertilisantes qui seront valorisables en agriculture.

L’installation valorisera 30 536 tonnes par an de biomasse répartie de la manière suivante :

• 25 542 t/an d’effluents animaux : fumiers, fientes et lisiers.

• 3 994 t/an de déchets végétaux : cultures dérobées, marc de pomme, déchets de céréales, tontes de pelouses, etc.

• 1 000 t/an : effluents liquides du site.

La capacité de traitement sera de 83,7 t/jour en moyenne.

Le biométhane sera transporté épuré jusqu’à un site d’injection sur la commune de Naveil afin d’être injecté dans le réseau des environs de Vendôme. Méthabraye sera le premier utilisateur en France de ce procédé, appelé portage.

La production de biométhane injecté dans le réseau représente la consommation annuelle en gaz naturel d’environ 462 maisons individuelles.

Le traitement des déchets agricoles par méthanisation permet, par rapport à une situation initiale, une réduction des gaz à effet de serre d’environ 3 300 tonnes équivalent CO2. Ceci correspond globalement aux émissions annuelles de 1 650 voitures neuves.

Le site a été conçu de manière à prévenir les émissions d’odeurs. Il est relativement isolé (habitation la plus proche à 400 mètres) et le procédé est en anaérobie, ce qui signifie que la méthanisation a lieu dans des réacteurs fermés, étanches et dont l’atmosphère intérieure est contrôlée.

Par ailleurs, toutes les opérations de réception, stockage et traitement des matières odorantes ont lieu dans des locaux fermés placés sous aspiration d’odeurs et reliés à un biofiltre.

Toutes ces informations sont issues du résumé non technique (RNT) de l’étude d’impacts réalisée à l’occasion de la demande d’autorisation d’exploiter le site. Ce document est disponible sur le site Internet de la préfecture du Loir-et-Cher.

Créée en juillet 2012, la SAS Méthabraye, présidée par Delphine Descamps, regroupe dix-sept exploitations du Nord-Ouest du Loir-et-Cher (troupeaux de vaches laitières, allaitantes, volailles et porcs), soit 34 agriculteurs regroupés au sein de la société, majoritairement situés à Savigny-sur-Braye.

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