Aller au contenu principal

« La MFR m'a apporté des compétences professionnelles mais aussi intellectuelles »

Anaëlle et Benjamin, en 2e année de CAPa Sapver (Services aux personnes et vente en espace rural) à la MFR du Pithiverais évoquent leur parcours et parlent de leur formation.

© Doriane Mantez

Pourquoi êtes-vous venus à la MFR du Pithiverais ?
Anaëlle : Je cherchais une formation par alternance dans le domaine de la petite enfance ou du service à la personne. Le bon accueil de madame Gérard, qui représentait la MFR lors du forum de l'orientation à Orléans, m'a confortée dans mon choix.
Benjamin : Je suis venu à la MFR car j'aimerais travailler avec les personnes âgées. Elle est proche de mon domicile et ma soeur est déjà venue dans cet établissement.

Pourquoi avoir choisi l'alternance ?
A. : Je voulais autre chose qu'un enseignement général. Je voulais pouvoir découvrir un milieu socio-professionnel qui me validerait des compétences pour avoir un métier en adéquation avec mes souhaits.
B. : J'ai choisi l'alternance pour apprendre de nouvelles choses et les différents stages m'apportent un savoir-faire mais aussi un savoir-être bien utile pour mes cours.

Que recherchiez-vous en vous inscrivant à la MFR ?
A. : Je cherchais un accompagnement différent, de l'écoute, de l'aide, pas de jugements du type « de toute manière, t'es nulle, tu n'auras pas ton diplôme... ».
B. : Je cherchais l'accompagnement d'une personne qui écoute et d'une personne présente qui peut venir à mon aide en cas de difficultés.

Que vous a apporté la MFR ?
A. : La MFR m'a apporté des compétences professionnelles mais aussi intellectuelles ainsi qu'un approfondissement de mes connaissances. Le fait d'être en MFR, en alternance, permet de faire plusieurs stages par an alors que par la voie de l'apprentissage on est salarié d'une seule entreprise, et l'on ne peut donc pas découvrir plusieurs domaines ou métiers.
B. : Cela m'a permis de découvrir la vente, la petite enfance et de travailler auprès de personnes âgées. Par la voie de l'apprentissage, cela n'aurait peut-être pas été possible. J'ai aussi découvert une autre dimension de moi-même, le fait de vivre avec les autres, la bienveillance ainsi que l'autonomie.

Avez-vous apprécié d'être dans une petite structure, et si oui, pourquoi ?
A. : Le fait d'être dans une petite structure permet de mieux communiquer, d'être plus à l'écoute les uns avec les autres. J'ai aussi appris la notion de solidarité, d'entraide et d'investissement dans nos différents projets de classe ou de vie. Le relationnel avec les moniteurs est bon. On peut leur parler quand on a un problème. Ils nous encouragent, ils nous suivent bien en stage, ils s'intéressent à ce que l'on fait mais aussi à notre avenir.
B. : Oui, car on peut s'entraider. Il y a moins d'élèves donc plus d'écoute, de bienveillance mais aussi moins de bruit. Les moniteurs sont présents, à l'écoute et font des remarques toujours de manière positive. Chaque moniteur est responsable d'un petit groupe d'élèves. Ils peuvent ainsi nous suivre en stage durant nos deux années de formation.

Et l'internat ?
A. : Au départ je venais à l'internat un peu à reculons et maintenant je viens sans problème. On a notre confort, notre intimité mais aussi des moments de partage lors des veillées ou des repas.
B. : Tout se passe bien pendant les veillées. J'apprécie d'être avec mes camarades dans la même chambre. À chaque session, on fait des veillées différentes, et je partage un bon moment avec les autres.

La MFR du Pithiverais en trois mots ?
A. : Conviviale, professionnelle, enrichissante.
B. : Généreuse, à l'écoute, remotivante.

En savoir +
Pour plus d’informations sur les formations proposées à la MFR du Pithiverais, n’hésitez à prendre contact au 02.38.34.12.70, à découvrir le site www.mfr-ascoux.fr.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité