Aller au contenu principal

Enseignement
La ministre de l'Agriculture inaugure le campus Agro Paris-Saclay

En pleine rentrée, le campus Agro Paris-Saclay organisait une visite inaugurale en présence de la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, jeudi 4 septembre.

Jeudi 4 septembre, à Saclay (Essonne). La ministre de l'Agriculture a inauguré le campus Agro Paris-Saclay aux côtés des directeurs d'AgroParisTech et de l'Inrae.
Jeudi 4 septembre, à Saclay (Essonne). La ministre de l'Agriculture a inauguré le campus Agro Paris-Saclay aux côtés des directeurs d'AgroParisTech et de l'Inrae.
© M.G. - Horizons

Trois ans après l'arrivée des premiers occupants, le campus Agro Paris-Saclay a organisé une visite inaugurale, jeudi 4 septembre, en présence de la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard. Sorti de terre en 2022 pour un montant de 250 millions d'euros, ce campus accueille l'école AgroParisTech ainsi que les laboratoires de l'Inrae.

« Ce projet partagé par nos deux institutions était nécessaire quand auparavant nous étions éparpillés sur quatre sites différents dans des locaux devenus inadaptés. Nous bénéficions d'un campus doté d'équipements aux meilleurs standards internationaux, un lieu unique pour assurer l'ensemble de nos missions que sont la formation, la recherche et l'innovation », ont souligné Laurent Buisson et Philippe Mauguin, respectivement directeurs d'AgroParisTech et de l'Inrae, soulignant que la fédération des universités de Paris-Saclay est la première université de France et d'Europe continentale et se classe 13e au rang mondial dans le classement de Shanghai.

En marge de sa déambulation dans les locaux, Annie Genevard a fait part de sa satisfaction d'inaugurer « une maison qui se veut être ­l'excellence agronomique française ». « Nous sommes dans un moment crucial. En dix ans, la France a perdu 100 000 exploitations et, d'ici 2030, 150 000 agriculteurs partiront à la retraite. Le renouvellement des générations est largement mis en risque alors même que les compétences pour devenir agriculteur sont en grande évolution et que la transition climatique et environnementale s'impose à tous. Face à ces défis, la réponse, c'est vous. La loi agricole fixe un objectif clair et ambitieux, former 30 % d'ingénieurs agronomes et de techniciens agricoles supplémentaires d'ici 2030. Un nouveau chapitre s'écrit ici ».


Annie Genevard en visite sur l'exploitation Trubuil-Bot

La ministre de l’Agriculture est allée à la rencontre des agriculteurs franciliens. Ici aux côtés de Pierre Bot, Frédéric Arnoult et Guillaume Moret.

En marge de sa visite inaugurale du campus Agro Paris-Saclay, la ministre de l'Agriculture s'est rendue à la ferme voisine de Nathalie Trubuil et Pierre Bot pour échanger avec les agriculteurs franciliens. Au cœur de cette exploitation maraîchère qui produit près de 500 tonnes de fruits et légumes par an, les représentants du monde agricole ont pu faire part à la ministre des préoccupations majeures des filières spécialisées, en tête desquelles notamment la difficulté à trouver de la main-d'œuvre mais aussi des techniciens agricoles. Une passerelle toute trouvée avec sa visite précédente. « Nous sommes aujourd'hui incapables de trouver des techniciens qualifiés qui sortent de l'école et qui savent de quoi on parle, a dénoncé Pierre Bot. Les écoles doivent davantage dialoguer avec les agriculteurs pour former les jeunes en adéquation avec les besoins et la réalité du terrain ».

D'autres sujets ont été évoqués par les représentants de la FDSEA et de la chambre d'Agriculture, Guillaume Moret et Frédéric Arnoult, dont le renouvellement des générations, les moyens de production ou encore le traité du Mercosur, validé par la commission européenne quelques heures avant cette visite.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité