Aller au contenu principal

Formation
La nouvelle Pac sous un flux tendu de questions

La 38e édition des Universités du soir de la Chambre est consacrée, le 3 octobre, à démêler le vrai du faux de la futur Pac.

Lundi 3 octobre, à Chartres. Presque toutes les questions au sujet de la nouvelle Pac ont trouvé leurs réponses lors des Universités du soir.
© H.C. - Horizons

Devant une salle Mathurin-­Régnier presque pleine, la chambre d'Agriculture tente de démêler le vrai du faux sur la nouvelle Pac lundi 3 octobre, dans le cadre de la 38e édition de ses Universités du soir.

Passer un broyeur

Sous la présidence d'Élodie Levacher, deux conseillères spécialisées de la Chambre, Maud Évrard et Carine Hardy, se relaient. D'abord pour poser les bases de cette nouvelle mouture de la Pac qui se met en place au 1er janvier prochain.

Pour y avoir accès, il faut en premier lieu être agriculteur actif, ce qui exclut ceux qui ont fait valoir leur droit à la retraite, et disposer d'au moins un DPB (Droit à paiement de base), rappelle Carine Hardy. Et l'une des nouveautés de cette mouture concerne l'activité d'entretien des parcelles, qui sera vérifiée par détection. « Aussi pour les jachères, pas d'enfrichement, passez un broyeur pour que ça ait l'air propre », conseille Maud Évrard.

De fait, pour mémoire, cette réforme de la Pac a été élaborée pour que les contrôles puissent se faire par le biais d'images satellitaires…

Toucher les aides de la Pac passe, comme avant, par le respect de bonnes conditions agricoles et environnementales ou BCAE. Elles sont au nombre de neuf, la 7 et la 8 sont plus particulièrement détaillées. Ensuite, les deux conseillères s'attaquent au dur de la réforme : les éco-régimes et leurs voies d'accès. Nous y avons consacré de nombreux articles mais elles apportent une précision au sujet des cultures de printemps dans le cadre de la voie d'accès par les pratiques agricoles. Ainsi, il a été tranché que ce serait la date de semis qui déterminerait si une culture est de printemps ou non. Et la date de semis à considérer n'est pas encore connue…

Répondre aux questions

Il est temps ensuite de répondre aux questions posées par les exploitants par le biais d'un formulaire sur Internet, puis à celles posées dans la salle.

L'occasion de préciser, par exemple, que les cultures de légumes secs sont éligibles à une aide couplée de 104 euros/hectare et que les mélanges ray-grass et trèfles sont primés à leur première année d'implantation (150 euros/hectare).

Pour savoir quels linéaires sont concernés par une bande tampon de la BCAE 4, une carte est consultable sur le site de la DDT pour les cours d'eau (https://urlz.fr/jnZ9). Sont visés également les fossés collecteurs de drainage à écoulement permanent.

Terres en jachère

Les questions sur les surfaces improductives sont nombreuses. À la question de savoir quelles cultures pouvaient être implantées dans le cadre de la dérogation jachère, il a été répondu tout sauf du maïs ou du soja, qu'il fallait déclarer la culture sur la parcelle et éventuellement cocher une case « dérogation Ukraine ».

Comment s'en affranchir ? Soit par la voie des pratiques et ne pas en avoir besoin, soit par la voie des certifications. Sur ce point, le président de la Chambre, Éric Thirouin, est intervenu : « Je sais qu'une minorité choisira cette voie, par allergie à la paperasse ou pensant ne pas pouvoir y arriver. Néanmoins, cela vous affranchit de toutes les contraintes et évite la non-productivité à laquelle je suis allergique. Si le HVE n'est pas accessible à tous, le CE2+ l'est, avec assez peu d'efforts ».

+ d'infos :

La Chambre propose son accompagnement pour faire les bons choix et optimiser ses aides Pac. Sans conseil, avec la calculette accessible via MesParcelles ou par le biais d'un conseil individuel ou collectif.
 
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité