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La Pac doit rester commune !!!

Une rencontre régionale de l’Association générale des Producteurs de Blé et autres céréales a eu lieu le 15 juin à Orléans : entretien avec son secrétaire général.

Des responsables syndicaux, des producteurs, des représentants d’organismes stockeurs et des négociants ont participé à la réunion.
Des responsables syndicaux, des producteurs, des représentants d’organismes stockeurs et des négociants ont participé à la réunion.
© Olivier Joly

Le vendredi 15 juin, la Cité de l’agriculture d’Orléans a accueilli une rencontre régionale de l’Association générale des Producteurs de Blé et autres céréales (AGPB). Durant une matinée, celle-ci a rassemblé des responsables syndicaux, des producteurs, des représentants d’organismes stockeurs et des négociants. À l’issue des travaux, Éric Thirouin, secrétaire général de l’organisation et producteur céréalier dans l’Eure-et-Loir, a accepté de répondre à nos questions.


Quelle est la situation économique et financière des céréaliers français ?
Éric Thirouin : Depuis cinq ans, le revenu annuel moyen des céréaliers français est de 2 500 €. Nous avons connu un problème climatique en 2016. Cette année, certains producteurs ont été victimes de la grêle ou des inondations. Par ailleurs, la production des pays de la Mer noire augmente légèrement plus vite que la consommation. D’où des stocks mondiaux importants et cela pèse sur les cours. Toutefois, la Russie annonce une réduction de sa production. En France, on attend des rendements corrects : j’espère que cette année sera meilleure.


La hausse de la consommation de blé à l’échelle mondiale est un élément d’optimisme !
É.T. : Effectivement. La production des pays de la Mer noire ne cesse d’augmenter mais, un moment donné, cette évolution sera moins rapide que la hausse de la consommation, liée à la croissance de la population mondiale et à la montée en gamme des produits alimentaires : les produits carnés influent sur la consommation de céréales. Les deux chemins finiront donc par se rejoindre. Mais ce n’est pas encore le cas.


La concurrence des pays de la Mer noire sur les marchés mondiaux est d’autant plus vive que ceux-ci investissent dans le stockage !
É.T. : À une époque, ces pays pesaient sur les marchés en début de saison, à l’automne. Mais, au printemps, ils ne pouvaient pas car ils ne disposaient pas de capacité de stockage. Depuis, en raison de leurs ressources financières, ces pays se sont équipés et ils pèsent sur les marchés tout au long de l’année.


Que pensez-vous de la séparation de la vente et du conseil pour les produits phytosanitaires ?
Quelle est la position de l’AGPB sur la PAC post-2020 ?
Où en êtes-vous dans la mise en œuvre du contrat de solutions ?
Pour conclure, alors que la situation est difficile, quel message d’espoir pourriez-vous adresser aux céréaliers français ?

Retrouvez les réponses à ces questions sont dans l'édition du journal.

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