Aller au contenu principal

Assurance
La réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture

À la suite de l'entrée en vigueur de la réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture le 1er janvier dernier, la Driaaf* présente les points essentiels à retenir.

La réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture est entrée en vigueur le 1er janvier 2023, encadrée par la loi du 2 mars 2022 d’orientation relative à une meilleure diffusion de l’assurance récolte en agriculture et portant réforme des outils de gestion des risques en agriculture.

Avant la réforme, les pertes liées à des aléas climatiques étaient indemnisées au travers de deux dispositifs : l’assurance récolte multirisque climatique subventionnée et les calamités agricoles. Ce système a toutefois montré ses limites face à la survenue de plus en plus importante d’événements climatiques de différentes ampleurs, et une réforme des dispositifs d’accompagnement a été engagée.

Le nouveau système dit à trois étages repose sur la solidarité nationale et le partage du risque entre les agriculteurs, les assureurs et l’État.

Un dispositif unique à trois étages de couverture des risques

Le dispositif unique à trois étages de couverture des risques se décompose comme suit :

- pour les risques de faible intensité (1er étage) : une prise en charge par l’agriculteur ;

- pour les risques d’intensité moyenne (2e étage) : une prise en charge par l’assureur si l’agriculteur a souscrit un contrat d’assurance récolte subventionnable, subventionné à un taux unique de 70 % (à noter, un contrat d’assurance récolte ne couvrant que le gel ou la grêle ou la tempête, ou une combinaison des trois, n’est pas un contrat d’assurance récolte multirisque climatique subventionnable) ;

- pour les risques d’ampleur exceptionnelle (3e étage) : mise en place de l’indemnité de solidarité nationale qui sera prise en charge entre l’État et l’assureur, à des taux différents en fonction de la situation de l’agriculteur. Si l’agriculteur est assuré, l’État indemnisera 90 % de ce 3e étage, les 10 % restants étant indemnisés par l’assureur. Si l’agriculteur n’est pas assuré, l’État indemnisera 45 % de ce 3e étage en 2023 (puis 40 % en 2024, 35 % en 2025), le reste étant à la charge de l’agriculteur.

L’ensemble des cultures considérées comme assurables sont concernées (grandes cultures, viticulture, légumes, arboriculture, prairies — avec des contrats indiciels pour ces dernières).

Les productions qui ne bénéficient à ce jour pas d’une offre assurantielle (PPAM**, horticulture, pépinière, apiculture, ostréiculture, pisciculture, héliciculture) sont indemnisées dès 30 % de pertes selon les règles indiquées dans le schéma d’ensemble du dispositif pour les agriculteurs non assurés spécialisés.


*Direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt. **Plantes à parfum, aromatiques et médicinales.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Melleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
« Un nouveau siège pour la chambre d’Agriculture de région Île-de-France »
Président de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Damien Greffin fait le point sur la régionalisation de la Chambre…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Mercredi 12 novembre, à Chartres. Pour signifier leur opposition au traité du Mercosur et à la mise en place d'une taxe carbone aux frontières, Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé un feu de la colère.
JA et FNSEA d'Eure-et-Loir rallument les feux de la colère 📹
Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé des feux de la colère mercredi 12 novembre pour montrer leur…
Publicité