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La Scael se sort bien de l’exercice

À l’issue de son assemblée générale statutaire, le groupe coopératif Scael a organisé le 8 décembre, salle Ravenne de Chartrexpo à Chartres, sa désormais traditionnelle réunion d’information.

Le 8 décembre, à Chartres. Philippe Voyet et Cédric Burg — le binôme à la tête du groupe coopératif Scael — ont détaillé l’exercice du groupe lors de sa réunion d’information.
Le 8 décembre, à Chartres. Philippe Voyet et Cédric Burg — le binôme à la tête du groupe coopératif Scael — ont détaillé l’exercice du groupe lors de sa réunion d’information.

« En début de campagne, nous nous demandions bien ce que nous allions faire avec cette récolte... Mais nous avons réussi à tout vendre et à bien le vendre, parce que nous sommes dans un système coopératif, qu’il y a eu un gros travail dans les silos et avec Lecureur », a relevé Philippe Voyet, le président du groupe coopératif Scael, en ouverture de sa réunion d’information le 8 décembre.

Celle-ci s’est déroulée comme l’an passé, dans une salle Ravenne de Chartrexpo à Chartres pleine des collaborateurs et des adhérents délégués de la coopérative.

Le directeur du groupe coopératif Scael, Cédric Burg, a poursuivi le bilan de l’exercice 2014-2015 : « S’il fallait la qualifier, je parlerais d’année dense. Il y a eu beaucoup de dossiers à traiter, dont celui sur la filière Bletanol et la qualité atypique. Nous ne pouvions pas rêver pire pour la mise en place de notre union de commercialisation Terris union... Mais elle a fait un excellent travail. »

Sur ce point, le président a ajouté : « Il est nécessaire d’avoir une structure solide de proximité. Elle a permis de bien commercialiser nos produits... »

Au sujet de l’affaire Blétanol, qui tient en haleine le groupe depuis quelques années : « Maintenant, c’est dernière nous », a lancé Cédric Burg. « Ce dossier a été très chronophage et frustrant. Nous avons dépensé beaucoup d’énergie à le défendre. Et au final, si le jugement ne nous donne pas vraiment tort, il ne répond pas à la question posée sur la filière au-delà de 2017... » 

Après ce tour d’horizon effectué par « l’exécutif à deux têtes de la Scael », comme l’a dénommé Sabine Quindou — qui a animé la réunion comme l’an passé —, l’ensemble des directeurs de pôle est monté sur scène pour détailler le rapport d’activité du groupe.

Ainsi Guillaume Papillon, en charge de la distribution grand public, a fait part de la poursuite de la Scael dans sa volonté de rendre « plus sexys les magasins Gamm vert ».

Le pôle semence a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires, soutenue par la progression du marché des Cipan. Son directeur, Alain Aurejac, a pointé que l’activité de Carneau « serait transférée à Semences de France afin de lui donner une dimension stratégique suffisante ».

La Scael a enregistré en 2014 l’une des meilleures collectes de ces cinq dernières années, avec plus de huit cent mille tonnes, dont plus de la moitié en blé tendre : « Et à la fin, il ne restait plus un kilo à vendre », a souligné le directeur du pôle, Vincent Ragot.

Le chiffre d’affaires du secteur approvisionnement s’est élevé à 57,5 millions d’euros, en légère baisse donc, en raison d’une consommation moindre d’engrais de fond et d’amendements (P et K). En revanche, les ventes de produits de protection des plantes et plus particulièrement des désherbants (+12 %) ont fortement progressé.

D’un point de vue plus comptable, le chiffre d’affaires consolidé s’élève à près de 790 millions d’euros et l’excédent brut d’exploitation se chiffre à un peu plus de douze millions d’euros, « un chiffre que nous surveillons comme le lait sur le feu. Mais nous avons une puissance financière excellente », s’est réjoui Cédric Burg. Ce qui a permis au groupe d’investir plus de douze millions d’euros sur l’exercice.

« Cependant, le conseil d’administration a toujours la volonté de réduire nos coûts d’intermédiation. Nous devons faire évoluer les outils. Nous avons beaucoup de silos, trop... Il nous paraît indispensable de baisser nos coûts logistiques pour gagner au moins deux euros la tonne », a conclu Philippe Voyet.

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