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La sécurité avant tout

Au pâturage, l’éleveur est amené à trier les animaux pour les soigner, ou pour les peser. Un parc de contention bien pensé permet de manipuler les animaux facilement et en toute sécurité. Manuel Coigneau du Loir-et-Cher témoigne.

Couloir du parc de tri.
Couloir du parc de tri.
© Photo CA 41

Manuel Coigneau, éleveur bovin allaitant dans le Loir-et-Cher, possède un cheptel de 50 vaches allaitantes de race blonde aquitaine et de leur suite. Sur l’exploitation, la contention des animaux a été pensée et fabriquée par les exploitants eux-mêmes (père et fils), avec l’aide de la chambre d’agriculture de l’Indre-et-Loire, il y a sept ans. C’est une blessure à la main d’un membre de la famille qui a déclenché cette réflexion.

L’objectif était donc d’assurer la sécurité à la fois des animaux, de l’éleveur et des deux salariés présents sur l’exploitation. Le confort de travail et l’efficacité faisaient aussi partie des objectifs visés. L’investissement a été d’environ 8000 euros pour le projet global, comprenant bascule, béton et barrières, le tout en auto-construction.

Des astuces pour plus d’efficacité

Pour faciliter la circulation des animaux, Manuel Coigneau a opté pour des parois pleines sur les barrières des couloirs de contention, pour que les animaux n’aient pas envie de reculer (effet couloir), ni qu’ils se blessent en passant une patte à travers les tubes. Les barrières ne sont pas verticales, mais
légèrement penchées (couloir en forme de V). De plus, le  couloir d’entrée du parc de contention n’est pas droit, mais plutôt à environ 45°. L’éleveur a également plié des barrières galvanisées avec le relevage avant du tracteur, afin de créer un arrondi au niveau du parc d’attente. Enfin,  Manuel Coigneau insiste sur le rainurage du béton au sol, qui empêche les animaux de glisser.

Pour la sécurité et travailler à bonne hauteur, un marchepied a été installé le long du couloir de contention. Les passages d’homme sont aussi importants.Côté amélioration, Manuel Coigneau souhaiterait installer un toit au niveau de la balance afin de pouvoir travailler au sec et de préserver le matériel. Par ailleurs, pour des questions économiques il avait choisi une balance en fer et non en galvanisé. Aujourd’hui, avec son expérience, il choisirait le galvanisé, bien plus résistant aux intempéries.

Quelles aides possibles ?

Les systèmes de contention des animaux peuvent être financés en partie :

• Si l’entreprise compte un salarié embauché à au moins 50 %, l’AFSA (aide financière simplifiée agricole) permet d’obtenir des aides si vous avez un projet de prévention visant à réduire les risques suivants : machines agricoles, animaux, chutes de hauteur, Troubles Musculo-Squelettiques (TMS). Les parcs de contention entrent dans ce projet de réduction des risques et l’aide financière peut aller jusqu’à 3000 euros. Pour cela, il faut être affilié à la MSA et à jour dans ses cotisations, avoir réalisé ou être en cours d’élaboration de votre Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnel et ne bénéficier d’aucune aide financière de la MSA, supérieure à 250€, au titre de la Santé-Sécurité au Travail.

• Si l’entreprise n’a pas de salarié, les conditions sont les mêmes que ci-dessus, sauf que le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnel n’est pas obligatoire et que le montant maximum des aides est de 1500 Euros.

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