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Vie syndicale
L'actualité de la commission faune sauvage de la FDSEA 77

La commission faune sauvage de la FDSEA 77 s’est réunie le 22 novembre et a permis de nombreux échanges sur tous les sujets d’actualité en la matière.

Les dégâts de sangliers et les mesures mises en place ont été longuement évoqués.
Les dégâts de sangliers et les mesures mises en place ont été longuement évoqués.

Dans le cadre de ses travaux, la commission faune sauvage de la FDSEA 77, présidée par Philippe Girardot, s’est réunie mardi 22 novembre. Tour des cantons et de l'actualité, Schéma départemental de gestion cynégétique, Espèces susceptibles de causer des dégâts (Esod) ont donné lieu à de nombreux échanges.

Depuis 2020, le Schéma départemental de gestion cynégétique est applicable en Seine-et-Marne. S’il définit les grands axes de la chasse, il oriente aussi les mesures à prendre pour limiter les dégâts de grands gibiers causés principalement par la « bête noire ». Ainsi, deux grandes données sont inscrites : 500-600 hectares de dégâts et 10 000 sangliers prélevés. « Nous sommes loin du compte puisque ces trois dernières années, une moyenne de 16 000 sangliers ont été prélevés et on ne sent pas une baisse des populations. Pour les dégâts, nous sommes toujours autour de 1 000 hectares de dégâts pour des montants proches du million d’euros. Nous devons proposer d’autres mesures », a précisé Philippe Girardot. C’est ainsi que les membres de la commission ont proposé que des objectifs chiffrés de prélèvements soient définis dans les communes classées en noir et en rouge, un contrôle plus strict du respect des interdictions d’agrainage dans les points noirs ainsi que des pénalités financières dissuasives.

Dans le même temps, il est demandé aux agriculteurs de faire remonter les zones peu ou pas chassées afin d’être en mesure d’organiser des actions de chasse avec l’administration et la FDC 77 (Fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne). « Par ailleurs, dès que vous avez des dégâts significatifs dans vos parcelles, n’attendez pas la dernière minute pour signifier et déclarer vos dégâts auprès de la FDC 77. Cela permettra à cette dernière de se rapprocher des territoires de chasse voisins et vos dégâts au semis seront pris en compte lors de l’estimation finale. Un estimateur ne pourra pas prendre des dégâts au semis trois mois après leur apparition puisqu’il ne sera pas en mesure de qualifier s’il s’agit bien de dégâts de grands gibiers. Ce sont toujours des dossiers qui posent problème et qui engendrent des conflits », a complété Franck Sendron, membre de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.

Un point sur le classement des nuisibles, maintenant appelés Esod, a été présenté. Les données sur certaines espèces comme le renard, la pie voire les corneilles et les corbeaux freux manquent. Faute de remontée de dégâts de ces espèces dans les fermes, le risque est grand pour que les arrêtés soient attaqués et que leur statut Esod soit perdu.

Enfin, les contours de la nouvelle réforme d’indemnisation ont été l’occasion de rappeler la nécessité d’un partenariat gagnant-gagnant entre les chasseurs et les agriculteurs. « N’hésitez pas à accueillir des jeunes chasseurs dans votre plaine. Ils participeront à la protection de vos cultures et, surtout, ils sont les chasseurs de demain », a conclu Philippe Girardot.


Dégâts de renards, pies, martes, corvidés : la FDSEA 77 a besoin des remontées

Le classement des nuisibles sera revu en 2023. Prenez cinq minutes pour répondre à l’enquête dégâts en ligne via https://urlz.fr/jV3e.
De nombreuses parcelles ont été dévastées par les pigeons et les corvidés au printemps 2022. Des parcelles ont été ressemées cet automne. Dans certains secteurs, les renards causent des dégâts dans les élevages avicoles. La FDSEA 77 a besoin de remontées chiffrées (pertes en hectares, montants des dégâts estimés) pour construire un dossier solide et éviter les attaques devant les tribunaux.
Le risque est grand de perdre des espèces comme le renard, la pie, la marte, voire les corvidés. Maintenir le statut nuisible ou Esod (Espèce susceptible d'occasionner des dégâts) d’une espèce permet de maintenir des outils de protection des cultures et des élevages. « Nous comptons sur vous ! », martèle le syndicat.
En 2021, 1 178,61 hectares de cultures ont été détruits par les corvidés, pour un montant estimé à plus de 310 000 euros, et 1 678,2 hectares de cultures détruits par les pigeons ramiers pour une perte de près de 460 000 euros.
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