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L’agro-écologie expliquée à la Chaussée-d’Ivry

La chambre d’Agriculture a organisé le 20 juin à La Chaussée-d’Ivry (Eure-et-Loir), une formation sur le thème du sans labour en grandes cultures biologiques, qui a rassemblé une trentaine d’agriculteurs.

Le 20 juin, à La Chaussée-d’Ivry (Eure-et-Loir). L’agronome Alain Peeters a passionné son auditoire en parlant de la technique du sans labour en grandes cultures biologiques.
Le 20 juin, à La Chaussée-d’Ivry (Eure-et-Loir). L’agronome Alain Peeters a passionné son auditoire en parlant de la technique du sans labour en grandes cultures biologiques.

« Une prairie temporaire avec une grande proportion de légumineuses permet de se dispenser d’engrais organiques, — qui restent chers —, permet le contrôle des adventices pérennes — chardon, chiendent, rumex — et celui des graminées annuelles... Mais il faut trouver le moyen de les détruire sans Roundup et sans labour... »

C’est ce qu’a expliqué ensuite Alain Peeters, ingénieur et docteur en agronomie, qui est intervenu le 20 juin à La Chaussée-d’Ivry devant une trentaine d’agriculteurs, dans le cadre d’une formation sur le thème du sans labour en grandes cultures biologiques, mise en place par la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir.

Pour lui : « La recherche agronomique ne s’est pas intéressée au sol. On ne connaît rien au sol... Tout ce que l’on sait, c’est que plus il y a de diversité microbienne, plus on est prévenu des attaques ».

Distillant ses conseils pratiques au fil de sa conférence, il a captivé un auditoire pas uniquement composé d’agriculteurs convertis à l’agriculture biologique.

Si la chambre d’Agriculture organise ce type de formation, c’est avant tout pour répondre à une demande. De fait, face aux impasses, à des résistances de plus en plus fortes, il y a des techniques, des savoir-faire, qui peuvent être utiles dans n’importe quel système de culture.

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