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Lait : la transformation justifie sa position par le marché internationale

Dans un communiqué du 30 juin, intitulé «la transformation laitière en prise avec le marché international», l’Association de la transformation laitière française (ATLA) se justifie quant aux réclamations des éleveurs et aux interrogations de la distribution.

© Annick Conté

Certaines enseignes de la distribution et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dénoncent effectivement un différentiel entre le prix réellement payé au producteur par les transformateurs (environ 300€/1000 L) et le prix payé au producteur, fixé dans les contrats entre transformateurs et distributeurs (340€/1000L). «Les transformateurs ne peuvent se soustraire à l’environnement international qui est actuellement marqué par un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande», explique le communiqué. Embargo russe et réduction de moitié des achats de la Chine par rapport à 2014 sont à l’origine d’«une baisse des cotations en un an de l’ordre de 25% sur la poudre de lait entier, de 35% sur le lactosérum et de 22% sur le gouda allemand» et d’«un engorgement du marché européen, qui conduit à une augmentation massive des importations en France, en quatre mois, de l’ordre de 49% sur le lait de consommation et de 28% sur l’emmental». La veille l’organisation professionnelle regroupant les fabricants de lait de consommation, Syndilait, dénonçait une hausse de 63% des importations de lait et la fin de l’élevage laitier en France si la situation perdure.

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