Aller au contenu principal

Médaillés
L'Amoma du Loiret déploie ses actions pour renforcer les adhésions

Jeudi 25 avril, l’Association des médaillés de l’ordre du Mérite agricole du Loiret (Amoma 45) a tenu son assemblée générale à la Cité de l’agriculture d'Orléans.

Jeudi 25 avril, à Orléans. Lors de son assemblée générale, l'Amoma 45 a voté une augmentation des cotisations 2025 de l'ordre de 2 euros.
Jeudi 25 avril, à Orléans. Lors de son assemblée générale, l'Amoma 45 a voté une augmentation des cotisations 2025 de l'ordre de 2 euros.
© A.B. - Horizons

Réunis en assemblée générale jeudi 25 avril à Orléans, les représentants de l'Association des médaillés de l’ordre du Mérite agricole du Loiret (Amoma 45) ont regretté qu’il n’y ait pas davantage de nouveaux membres au sein de leur association qui en compte actuellement une soixantaine. Pour son président, Jean-Claude Prieur, cette rencontre annuelle a été l'occasion de revenir sur les fondements de la structure ainsi que sur les futurs partenariats réfléchis pour attirer de nouveaux adhérents.

Rapprochement avec le national

Pour démarrer cette réunion, Jean-Pierre Fortin, secrétaire général de l'Amoma 45, a fait le point sur les actions menées en 2023. Dans le Loiret, cinq personnes ont reçu le titre d'officier, et onze celui de chevalier. Bien que ces informations, détenues par la préfecture, semblent difficiles à obtenir, l'Amoma 45 a envoyé sa traditionnelle lettre de félicitations à chacun des médaillés. « Nous les avons contactés pour les motiver à nous rejoindre », précise le secrétaire général.

Toujours dans l'objectif de dynamiser ses adhésions, l'Amoma 45 avait convié les cinquante derniers médaillés du Loiret à venir assister à son assemblée générale. Peu d'entre eux ont répondu à l'invitation. Dans la salle, certains membres se sont également étonnés du manque de jeunes au sein de l'association.

Par ailleurs, et même si elle souhaite rester une section départementale, l'Amoma 45 a renforcé ses attaches avec sa structure nationale. « Notre lien est de plus en plus fort, souligne le président qui a fait voter le changement de statut de l'association lors de cette rencontre orléanaise. J’ai le sentiment que nous sommes à la croisée des chemins. Avec ces nouveaux statuts types, nous allons nous rapprocher d’un fonctionnement plus ouvert ».

Pour conclure cette partie, Jean-Pierre Fortin a déclaré que 2023 avait été « une année fonctionnelle ».

Plus de partenariats en 2024

Pour son rapport moral, Jean-Claude Prieur a simplement lu l'objet social de l'Amoma 45. Il a expliqué ce choix par une volonté de « retour aux sources ». « Avec la révision des statuts, je pense qu’il était important de revenir aux bases et de rappeler les raisons de cette association », a-t-il déclaré avant de reprendre la devise de l'Amoma : « Honneur et agriculture ».

Le président a ensuite insisté sur différents points qu'il aimerait voir avancer en 2024. « Instaurer des relations avec les institutions, organismes et personnes physiques, non-membres de l’association est l'un des objectifs mentionnés dans notre objet social, explique-t-il. J'aimerais que les organisations professionnelles agricoles (OPA) soient mieux représentées au sein de nos membres. Aussi, nous devons créer des liens avec le monde de l’enseignement agricole, notamment en s’appuyant sur l’expérience de nos adhérents. Nous devons motiver ce tissu de jeunes ». Jean-Pierre Fortin a rappelé que la recherche de partenaires, de reconnaissance et de visibilité restait l'une des ambitions principales de l'Amoma 45.

Reprise des visites

Alors qu'aucune visite n'avait eu lieu en 2023, cette année, les membres de l'Amoma 45 sont invités à se rendre dans un atelier de déshydratation et de stabilisation basé à Ouvrouer-les-Champs. Cette visite sera suivie par la découverte des serres en culture hors-sol de mini-concombres et de plantes méditerranéennes de cet atelier. Cette journée se déroulera au mois de juin.

Enfin, cette rencontre s'est terminée par les interventions de Laura Chabassier, conseillère d'entreprise Installation pour la chambre d'Agriculture du Loiret, et de Davy Masson, chargé de la communication pour la même structure. Ils ont respectivement présenté les programmes « Osons l’élevage dans le Loiret » et « L'agriculture, pour quoi ça pousse ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Melleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité