Aller au contenu principal

L'ancestrale fête agricole giennoise perdure

Le 10 mars, les élus de la commune de Gien on inauguré la 1 440e Foire des cours, qui comptait une cinquantaine d'exposants.
Le 10 mars, les élus de la commune de Gien on inauguré la 1 440e Foire des cours, qui comptait une cinquantaine d'exposants.
© Doriane Mantez

Cette année encore, la ville de Gien a accueilli sa traditionnelle Foire des cours. Deux jours ont même été consacrés à cette 1 440e édition : dimanche 8 et mardi 10 mars. « La plus vielle foire de France n'est pas prête de s'éteindre », ont lancé fièrement Jérôme Loiseau et William Desplanches, respectivement président et président adjoint de l'association en charge de cette manifestation, lors de la visite inaugurale le mardi.

Bien que l'authentique jour de la foire reste le mardi, le dimanche a été ajouté pour que les familles puissent aller à la rencontre du monde rural et découvrir sur la place de la Victoire un large panel d'animaux de la ferme (vaches, chevaux, ânes, chèvres, moutons, cochons, volailles...), des expositions de matériels agricole et un marché de producteurs locaux.

Le mardi, ce sont les quais et la place Jean-Jaurès qui ont accueilli la fête agricole giennoise à proprement parler, avec une cinquantaine de commerçants et d'artisans, l'exposition de vieux matériels, ainsi que quatre ateliers destinés aux écoliers : fabrication du pain, récolte du miel, soin à apporter aux poneys et découverte des animaux de la ferme.

« Tout au long de cette journée, près de 600 enfants ont profité du pôle pédagogique mis en place autour de ces 4 ateliers, souligne Alain Colpin, adjoint au maire en charge de la manifestation. L'idée est de sensibiliser les très jeunes à l'agriculture, de créer des motivations et susciter des envies ».

Même sous un temps tout gris, les exposants présents avaient le sourire. Pour beaucoup, « cette foire n'est pas un lieu où l'on gagne de l'argent, mais on a plaisir à retrouver chaque année et à faire vivre cette ancestrale fête agricole ».

Apprendre la trompe
L'école de trompes du musée de la chasse de Gien redevient une pépinière et forme à nouveau les sonneurs de demain. Tous les jeudis de chaque mois, le talentueux Guyaume Vollet donne des cours collectifs de trompe de chasse, de 17 à 21 heures. Ouverts à tous les élèves, hommes, femmes et enfants, qu'ils soient novices ou confirmés, ces cours, d'une durée de 55 minutes, sont « l'occasion de s'essayer à la trompe et d'apprendre à sonner ou de se perfectionner ». Renseignements et inscriptions au 06.88.51.00.97.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publicité