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« L’année s’annonce exceptionnelle ! »

Dans certains secteurs du Loir-et-Cher, la récolte du raisin a commencé. Rendements et qualité devraient être au rendez-vous. En revanche, la commercialisation soulève des interrogations.

Les cépages pour effervescents (chardonnay et pinot noir) sont vendangés au sud du Loir-et-Cher depuis le 20 août. Les opérations s’effectuent à la main pour la fabrication du ­crémant-de-Loire et mécaniquement pour les autres vins.

«  Les raisins ne doivent pas être trop mûrs, explique Anne Buchet, responsable du pôle viticulture, œnologie, laboratoire et qualité de la chambre d’Agriculture. Le maximum est d’environ 11° d’alcool potentiel car, lors de la seconde fermentation, on obtient 1,5° de plus. À 12,5°, c’est idéal. D’autre part, il faut une certaine acidité pour garder de la fraîcheur car ce sont des vins désaltérants et festifs  ».

Pour les parcelles précoces et les jeunes plants de sauvignon, les récoltes ont démarré mardi dernier. « Avec des arômes de pêche et d’agrume, l’année s’annonce exceptionnelle, commente Anne Buchet. La teneur en alcool devrait être de 13 °, un niveau idéal  ».

Le gamay pour le rosé est vendangé depuis quelques jours. Ici aussi, fraîcheur et acidité sont indispensables pour obtenir un produit désaltérant. En revanche, pour les rouges, le raisin a encore besoin de mûrir. «  L’année est plus équilibrée qu’en 2019   », commente notre interlocutrice.

La technicienne poursuit  : «  Pour tous les cépages, les rendements s’annoncent satisfaisants  : nous n’avons connu aucun épisode de gel au printemps. La problématique concerne la commercialisation. Dans la mesure où il y a peu de contractualisation avec les négociants pour le moût et le raisin, les vignerons devront vinifier eux-mêmes. Or ils ne disposent pas toujours du matériel et des compétences nécessaires  ».

Olivier Joly

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