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L’apiculture essaime en Île-de-France

La première formation Apiculture, organisée par la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, a réuni une vingtaine de stagiaires. D’autres sont prévues.

Installer des ruches à la ferme : l’idée séduirait de plus en plus d’agriculteurs franciliens.

En Essonne, le Cercle des agriculteurs de Corbeil/La Ferté/Milly de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France a d’ailleurs répondu aux besoins des adhérents en organisant une formation sur l’apiculture.

Celle-ci a fait salle comble puisqu’une vingtaine d’agriculteurs y a participé. « Nous sommes complets » se félicite le conseiller technique du Cercle : « Nous avons même dû refuser des participants. La chambre d’Agriculture travaille donc à l’organisation d’une deuxième, voire d’une troisième session ».

Pour les plus chanceux, la première journée de formation s’est déroulée vendredi 17 février au domaine de Gillevoisin à Janville-sur-Juine.

La vingtaine de stagiaires a été accueillie par le Syndicat des apiculteurs du Val-d’Essonne (Save). 

« Cette première journée est assez théorique » explique Jean-Louis Vitel, vice-président du Save : « Nous retrouverons les stagiaires fin mai pour une seconde journée autour des ruches, en extérieur, pour mettre en pratique ». 

En salle, les agriculteurs ont ainsi découvert l’histoire de l’abeille, ses origines, les différentes races et les évolutions de l’espèce.

Patrick Poupeau, également vice-président du Save, a détaillé le fonctionnement d’une colonie en caste (reine, faux bourdon, ouvrières), la reproduction ou encore le rôle de chaque individu au sein de la ruche : « Le faux bourdon ne sert qu’à la reproduction. Pour les ouvrières, elles sont d’abord nettoyeuse, puis nourricière, gardienne et le butinage est le dernier stade de leur vie. En été, l’espérance de vie d’une abeille est de six semaines, trois au sein de la ruche et trois à l’extérieur. En hiver, c’est plutôt cinq mois. »

Les agriculteurs ont aussi découvert l’importance du positionnement des ruches à la ferme ou dans les champs. 

« L’abeille est programmée pour huit cents kilomètres de butinage » a révélé Patrick Poupeau : « Si la ruche est positionnée à quinze mètres ou cinq cents mètres d’un champ de tournesol, par exemple, ce n’est pas la même chose ». 

Ensuite, les deux formateurs ont présenté le matériel de l’apiculteur et la composition d’une ruche.

La journée s’est poursuivie avec les aspects sanitaires et les nombreuses problématiques de l’apiculteur pour gérer sa colonie, la récolte. C’est à cette occasion que l’exposition des abeilles aux produits phytosanitaires a d’ailleurs été évoquée.

Stagiaires et formateurs se sont mutuellement félicités du dialogue sincère, réfléchi et constructif qui s’instaure entre l’agriculture et l’apiculture après plusieurs années d’incompréhension. 

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