Aller au contenu principal

Photovoltaïque
L’autoconsommation collective offre de nouvelles opportunités

Un nouveau système de communauté d’énergie a le vent en poupe, on l'appelle autoconsommation collective. Celle-ci peut avoir des avantages pour les agriculteurs.

Le système de l'autoconsommation collective offre de nombreuses opportunités aux agriculteurs.
Le système de l'autoconsommation collective offre de nombreuses opportunités aux agriculteurs.
© Archives / illustration

Qui dit énergie photovoltaïque, dit autoconsommation. On distingue : l'autoconsommation individuelle, où le consommateur produit lui-même l'électricité qu'il consomme ; l'autoconsommation collective, où plusieurs consommateurs s'associent avec un ou plusieurs producteurs pour échanger de l'électricité. L’autoconsommation collective existe en France depuis 2017 mais elle ne fait vraiment parler d’elle que depuis un ou deux ans. Le nombre de projets d’autoconsommation collective double tous les ans en France et les premiers projets agricoles voient le jour.

20 km maximum

La réglementation permet d’adapter la distance entre consommateur et producteur (au maximum de 20 km), la répartition de l’électricité entre les différents consommateurs, le prix de vente de cette électricité, la durée de contractualisation et l’arrivée ou le départ de nouveaux producteurs/consommateurs.

Bien entendu, les électrons choisissent le chemin le plus « facile » et il ne s’agit pas de les orienter vers le consommateur. Cette opération réside en fait dans un comptage entre l’électricité produite et la consommation qui en résulte sur un pas de temps de trente minutes — ce sera quinze minutes à partir du mois d’octobre.

Ce nouveau système de communauté d’énergie offre de nombreuses opportunités pour un agriculteur : valorisation de son surplus d’électricité issu de tracker, valorisation du prix d’achat de l’électricité issue de son contrat S21 (notamment après 1 100 heures de fonctionnement), anticipation du S24 pour les petits parcs photovoltaïques au sol.

Accompagnement des Chambres

Un accompagnement est nécessaire pour ce type de projet afin de trouver des consommateurs (industriels, communes, particuliers…), de monter le dossier auprès ­d’Enedis, et de gérer la partie administrative (facturation, répartition de l’électricité entre producteur et consommateur).

Ainsi, le réseau énergie des chambres d’Agriculture Centre-Val de Loire propose de venir à sa rencontre sur le salon Ter'énergies qui se tiendra jeudi 26 septembre au lycée agricole Le Chesnoy, afin d’en savoir plus sur cette opportunité et d’être prêt au moment propice pour vous lancer dans un projet d’autoconsommation collective accompagné de la Chambre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publicité