Aller au contenu principal

Le 3e Cap filière grandes cultures signé pour 2024-2028

La troisième génération du Cap* filière grandes cultures a été signée jeudi 5 septembre par le conseil régional de Centre-Val de Loire, la chambre régionale d’Agriculture et Arvalis.

Jeudi 5 septembre, François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire, Temanuata Girard, vice-présidente de la Région déléguée à l’agriculture et à l’alimentation, Philippe Noyau, président de la chambre régionale d’Agriculture, et les deux co-présidents du Comité de filière grandes cultures, Cédric Benoist et Frédéric Gond, étaient réunis à la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel pour signer le troisième Cap* filière grandes cultures 2024-2028.

Trois axes stratégiques définis

Pour construire ce Cap, le Comité de filière a commencé par interroger les acteurs du monde agricole afin de définir avec eux le plan d’action à déployer en région. « Trois axes stratégiques sont ressortis, explique Cédric Benoist. Nous en avons conclu qu'il fallait d'abord renforcer la résilience des filières face au changement climatique et au chaos géopolitique, par l'acquisition de références. Il est important ensuite de favoriser la transition agroécologique des filières économiques en massifiant l'accompagnement des agriculteurs. Et enfin, nous devons nous attacher à générer de la valeur ajoutée en conquérant de nouveaux marchés et en soutenant les filières emblématiques de la région ».

Partager ses connaissances

Parmi ces trois axes, presque une vingtaine d’actions opérationnelles ont déjà été établies, comme l'accompagnement des agriculteurs en collectif ou en individuel dans leur transition agroécologique. « Un gros effort est porté sur la neutralité carbone, précise Frédéric Gond. Il faut donner les moyens aux exploitations de s'adapter à cette ligne de neutralité et de développer cette capacité à nourrir notre territoire. Cela implique de transformer ces céréales en région Centre-Val de Loire avec une traçabilité très claire, de la phase de production jusqu'à la transformation ».

Ainsi, au travers de ces actions, l'ensemble des acteurs du territoire pourront travailler sur des thématiques diverses telles que le changement climatique, la gestion de l'eau, la biodiversité, la transition bas-carbone, la fertilité des sols, la protéine légumineuse, ou encore la filière blé dur, qui selon Frédéric Gond est « une culture mal menée ces derniers temps, sur laquelle il faut porter un regard particulier ».

Ces travaux ont pour vocation d'être partagés au plus grand nombre d'agriculteurs, croisant les savoir-faire et les expertises quels que soient les modes de production. « Si nous créons de la matière mais que nous ne la transmettons pas, ça ne sert à rien, affirment les deux co-présidents du comité de filière. Au travers de ces 18 actions, nous allons collectivement porter ce message d'expertise que nous arriverons à définir dans ce Cap filière ».

Les différents investissements

Alors que la filière a engagé près de 10 millions d’euros dans ce Cap, le conseil régional a apporté son appui à hauteur de 3,2 millions d’euros, accompagné par l’Union européenne et son apport financier de 1 020 000 euros. « C'est un joli budget qui nous permettra de mettre en place de belles actions et d'aboutir à la transposition de nos filières grandes cultures », conclut Frédéric Gond.


*Contrat d'appui au projet des filières.


Quelques chiffres

En Centre-Val de Loire, les grandes cultures représentent 71 % de la surface agricole utilisée. Elles alimentent notamment 25 moulins de meunerie, deux unités de malterie, trois sucreries, six biscuiteries et dix fabricants d'aliments pour animaux. La filière génère près de 30 000 emplois.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité