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Le blé français, une option pour le Nigeria, affirme son ministre de l'Agriculture

Le Nigeria, qui importe principalement son blé des Etats-Unis, pourrait se tourner vers le blé français, devenu plus compétitif avec la chute de l'euro, a indiqué le 25 mars le ministre de l'Agriculture Akinwumi Adesina.

«Si vous êtes moins chers, c'est bon pour nous : avec la baisse du cours du naira (la monnaie nigériane) vous avez l'avantage, d'autant que le Nigeria a toujours entretenu une excellente relation avec la France», a affirmé le Dr Adesina, lors de son passage à Paris. Le ministre reconnaît qu'en dépit des efforts conduits depuis trois ans pour accroître la production locale de blé dans le pays, le plus peuplé d'Afrique avec 174 M d'habitants, le Nigeria devait toujours compter sur l'importation. L'an dernier, le pays a acheté pour près d'1 Md de dollars de blé américain. «Nous dépensons tellement d'argent pour importer le blé nécessaire au pain, il faut absolument réduire ces dépenses de l'Etat. Même s'il est hors de question de bloquer le commerce», affirme-t-il. Le Nigeria a introduit ces dernières années six variétés de blé adaptées aux conditions de culture tropicales, qui ont permis des rendements de 6 t/ha, insiste-t-il.

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