Aller au contenu principal

Le blé français va manquer d’acheteurs

Au niveau national, la récolte française de blé est gâchée par les intempéries.

La récolte française de blé pour la meunerie a été gâchée par une conjugaison exceptionnelle d’intempéries qui ont dégradé la qualité des grains, lui laissant peu d’espoir de trouver des acquéreurs sur le marché international. Le coup de froid du début juillet, qui a donné aux grains le signal de la germination, suivi d’une pluviométrie hors-norme, qui l’a accentuée, font déjà que la majorité des blés récoltés ne pourront plus être écoulés qu’en fourrages, donc à moindre prix. Et ce, à condition de trouver preneurs, résument les observateurs. « Les producteurs devront faire un sacrifice sur les prix. On parle là de 40 euros par tonne », prévient François Luguenot, analyste des marchés de la coopérative In Vivo. Si le blé meunier se vend actuellement autour de 170 euros la tonne, le prix tombe à 120 euros pour le blé fourrager. Et même à ce prix le blé fourrager, explique-t-il, est pour le moment trop cher pour les marchés traditionnels du Moyen-Orient, du Maghreb et de l’Afrique de l’ouest et même sur le marché français. D’autant qu’il se trouve en concurrence directe avec le maïs dont les prix sont particulièrement attrayants cette saison avec de nouveaux records entrevus aux Etats-Unis.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Mardi 8 juillet, à Luplanté. Thibaud Guillou (à d.) montre au préfet Hervé Jonathan (au c.) le principe de fonctionnement du bassin tampon de son système d'irrigation qui lui permet de se diversifier.
Thibaud Guillou reçoit le préfet d'Eure-et-Loir pendant la moisson
En plein cœur de la moisson, le préfet d'Eure-et-Loir Hervé Jonathan s'est rendu mardi 8 juillet sur l'exploitation en…
Le député eurélien Olivier Marleix.
Le député Olivier Marleix est mort
Le monde politique est en deuil après l’annonce du décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, survenu lundi…
En Île-de-France, la majeure partie des cultures ont vu le passage des moissonneuses-batteuses. L'occasion de faire un premier point des moissons.
En Île-de-France, une moisson 2025 précoce plutôt satisfaisante malgré quelques nuances
Le travail de moissonnage est bien avancé dans l'Île-de-France. Les rendements sont plutôt bons dans l'ensemble, surtout en…
Le canton JA s'est attelé à la préparation de son animation la semaine dernière.
JA 45 prépare le comice de Briare
C’est au lieu-dit Rivotte, à Briare (Loiret), que la communauté de communes Berry Loire Puisaye organisera son comice samedi 2…
Les rendements 2025 s’annoncent en hausse pour l’orge, le colza et le blé tendre, mais les faibles cours du marché compromettent la rentabilité des exploitations.
Moisson : précocité record et rendements contrastés en Loiret
Dans le Loiret, la moisson 2025 s’est déroulée à un rythme inédit, avec des résultats globalement bons. Mais les prix décevants…
Mardi 1er juillet, à Brou. Excellence oblige, la rectitude de chaque vis à grain est contrôlée avant de sortir des ateliers de la société Denis.
Denis : 170 ans d'innovations au service du grain 📹
La société Denis a célébré, le 1er juillet à Brou (Eure-et-Loir), ses 170 premières années d'existence au service de la…
Publicité