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Le CER livre des pistes pour dépasser la crise

Le CERFrance Alliance Centre a organisé ses traditionnelles réunions « petites régions » courant décembre.

Le 16 décembre, à Janville. Pour sa traditionnelle réunion « petite région » consacrée aux résultats économique des exploitations de la Beauce, le CERFrance Alliance Centre a présenté des solutions pour sortir de la crise.
Le 16 décembre, à Janville. Pour sa traditionnelle réunion « petite région » consacrée aux résultats économique des exploitations de la Beauce, le CERFrance Alliance Centre a présenté des solutions pour sortir de la crise.

« Nous sommes ensemble pour relever le défi qui s’impose pour vos exploitations », a déclaré le vice-président du CERFrance Alliance Centre, Joël Prunier, en introduction de la réunion « petite région » organisée par le centre de gestion pour la région Beauce, mi-décembre à Janville.

De fait, le centre de gestion est particulièrement bien placé pour connaître les difficultés engendrées par la récolte catastrophique de 2016. Une connaissance qui lui a permis de détecter les exploitants qu’il devait contacter rapidement.

Six cents contacts ont ainsi été pris.

« Ce que vous avez vécu n’est pas seulement une crise, mais une mutation », a poursuivi le directeur du développement et de l’Eure-et-Loir, Vincent Bouteleux, ajoutant : « nous sommes là pour vous bousculer un peu, mais nous n’avons pas de solution toute faite. Nous allons ouvrir des portes pour vous donner envie de réfléchir. Faire en sorte que vous ayez plus de questions en partant qu’en arrivant ».

Mais avant cela, les résultats économiques pour la région ont été livrés par la conseillère, Camille Bellanger. Et ils ne sont pas bons. Trois systèmes ont été détaillés plus particulièrement  grandes cultures, grandes cultures avec betteraves et grandes cultures avec pommes de terre.

Si les rendements constatés sont comparables, en revanche les résultats diffèrent fortement.

En système grandes cultures seules, le résultat par Unité de travail annuel familial (Utaf) s’établit en moyenne à -35 000 euros, celui avec betteraves à -55 000 euros, le seul à s’en sortir de façon positive est celui avec pommes de terre (environ +2 000 euros).

Face à ce constat, le centre de gestion a donc proposé des solutions : agir sur l’assolement, sortir du raisonnement marge par culture pour se diriger vers un raisonnement systémique, diversifier son assolement mais en faisant attention à pratiquer les échanges de parcelles, souvent nécessaires, en bonne et due forme.

Valoriser autrement (label, certification, chartes privées, signes de qualité, agriculture biologique...) ou diversifier son activité (production d’énergie, tourisme, travaux agricoles, location de droits de chasse) ou encore, le regroupement de moyens humain, matériel ou foncier sont d’autres pistes.

De fait, de quoi réfléchir durant cet hiver.

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