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Le chanvre va pousser aussi en Yvelines

Un groupe de producteurs yvelinois se forme pour cultiver du chanvre. Les semis auront lieu d’ici à quelques semaines.

© Horizons - Archives / illustration

Alors que la culture du chanvre a pris un bel essor dans le sud de l’Essonne, voilà qu’elle va également apparaître dans plusieurs parcelles de l’ouest des Yvelines.

D’ici à quelques semaines, six producteurs vont se lancer dans l’aventure et semer quelques hectares chacun.

« Pour le moment, cela n’a rien à voir avec les producteurs de l’Essonne », précise d’abord un des agriculteurs qui va produire du chanvre, Damien Vanhalst : « Nous avons été approchés fin décembre par une société du sud de la Manche, Agrochanvre, qui recherchait de nouveaux agriculteurs et davantage de surfaces cultivées. Il y a eu une réunion avec les techniciens de la chambre d’Agriculture, ceux de notre Cercle ainsi que le technicien qui suit les Essonniens depuis le départ, Rémi Baudouin. »

Et devant les atouts de cette culture, certains n’ont pas hésité. « C’est une diversification d’assolement intéressante pour nous », reprend Damien Vanhalst : « C’est une culture de printemps qui a l’avantage de ne pas être très exigeante et qui marche même dans les petites terres. Elle est aussi très couvrante et certains y voient une solution à tester pour nettoyer des parcelles particulièrement résistantes au raygrass ou vulpin. Sur le papier, elle a de l’intérêt pour nous. »

Pour cette première année, cinq agriculteurs sèmeront cinq hectares chacun et le dernier ira jusqu’à onze hectares.

« Nous commençons par de petites surfaces pour voir ce que cela donne », poursuit l’agriculteur yvelinois : « Nous avons encore de nombreuses interrogations quant aux conditions et au déroulé de la récolte, du stockage de la paille, puis de l’enlèvement et du paiement ensuite. »

Concernant le chènevis - la graine de chanvre -, les Yvelinois ont déjà décidé de se regrouper pour le faire sécher et le valoriser localement.

« Le marché est assez porteur et cela devrait nous permettre de couvrir nos charges », espère Damien Vanhalst.

Si l’expérience est positive, plusieurs autres agriculteurs pourraient se lancer, eux aussi, dès 2017 et ont déjà fait savoir leur intérêt.

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