Aller au contenu principal

Le Crédit agricole Val-de-France pointe une reprise

Lors de son point de conjoncture trimestriel, le Crédit agricole Val-de-France note une reprise de l’activité économique régionale. Mais le secteur agricole souffre.

Le 13 novembre, à Chartres. Laurence Lebrun-Renoult, sa directrice, et Dominique Lefebvre, le président du Crédit agricole, constatent une reprise de l’économie régionale.
Le 13 novembre, à Chartres. Laurence Lebrun-Renoult, sa directrice, et Dominique Lefebvre, le président du Crédit agricole, constatent une reprise de l’économie régionale.

« Les finances du Crédit agricole Val-de-France vont bien », se réjouit Laurence Lebrun-Renoult, la nouvelle directrice du Crédit agricole Val-de-France, lors du point de conjoncture trimestriel de la banque.

Elle précise : « Nous constatons une hausse de l’encourt de crédit de 2 % et une hausse similaire de la collecte. »

Une collecte qui se concentre sur les produits sécuritaires comme l’assurance-vie, les dépôts sur livret ou les produits avec une garantie à échéance : « Il y a une défection des particuliers sur les actions », constate la directrice régionale.

La hausse de l’encourt de crédit s’explique pour sa part par une reprise du marché de l’habitat depuis le début de l’année. « Nous avons connu une période de réaménagement de crédit, mais maintenant, ce sont les volumes qui repartent, encouragés par des taux de crédit bas et par la baisse des prix du marché », relève Laurence Lebrun-Renoult.

De fait, les besoins de logements sont toujours présents et il y a peu de mises sur le marché de produits neufs.

Au niveau du tissu économique régional, les plus grandes entreprises recommencent à investir. En revanche, « les plus petites, les artisans, sont toujours contraints par le contexte économique », analyse-t-elle.

Le secteur agricole, de son côté, « est en situation de crise », résume Dominique Lefebvre, le président de la caisse régionale. « Néanmoins, nos filières d’élevage, moins spécialisées qu’en Bretagne, trouvent par là un peu d’aide pour solvabiliser des situations délicates. Mais les prix du marché ne suffisent pas à constituer des marges. »

Une crise qui touche également les céréaliers : « Les filières végétales souffrent aussi en dépit de cours suffisants, mais faibles, compte tenu de la hausse des charges. Nous assistons à une perte de compétitivité. Pour beaucoup d’agriculteurs, faire le constat en fin de carrière qu’on n’y arrive pas, c’est dur à vivre », souligne Dominique Lefebvre.

Pour lui, « les politiques européennes doivent donner des perspectives durables. Il en faut pour lancer des investissements qui s’amortissent en quinze ans »...

En attendant, au niveau local, « il faut prendre en compte les situations particulières. Chaque cas est différent. Les exploitants sont le plus souvent des gens méritants. Nous avons fait en sorte que tous les clients soient rencontrés. Nous les avons contactés pour leur présenter les mesures et les solutions techniques mises en place, nous avons rencontré les OPA. Le dispositif “année blanche” est ouvert, mais ce n’est qu’un report, ça coûte, il faut le réserver aux situations les plus difficiles », conseille le président.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Marc Langé quitte la présidence de l'AIEL.
Irrigants : « J'ai annoncé que je me retirais de la présidence de l'AIEL »
L'assemblée générale de l'Association des irrigants d'Eure-et-Loir (AIEL) s'est déroulée le 25 mars à Chartres. Le point…
Justine Lemarié, 24 ans, s'installe sur 80 hectares dans la région de Favrieux (Yvelines).
« Certains jeunes de mon âge sont très surpris de ma volonté de m'installer comme agricultrice »
Les casse-tête administratifs, le difficile accès au foncier, le regard parfois incrédule des autres, tout cela n'a pas entamé la…
[VIDÉO] Arnaud Rousseau réagit après le congrès FNSEA
À l'issue des trois jours de congrès qui se sont achevés par un discours du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, jeudi 28…
Alexandre Pelé : « Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Le président de la CGB Centre-Val de Loire, Alexandre Pelé, fait le point au démarrage de la campagne betteravière.
« Betteraves 2024 : des semis sous pression »
Jean-Philippe Garnot, président de la CGB* Île-de-France, alerte sur l'absence de solutions face à la jaunisse virale de la…
Vendredi 22 mars, à Mennetou-sur-Cher. Un nouveau bureau et conseil d'administration a été élu au sein de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire lors de son assemblée générale.
Une nouvelle équipe élue à la tête de Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire
JA Centre-Val de Loire a organisé son assemblée générale vendredi 22 mars à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher). Un nouveau…
Publicité