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Le dispositif Panier fraîcheur voué à se développer  

À la sortie d’une quarantaine de gares franciliennes, des producteurs locaux viennent, chaque semaine, proposer à la vente leurs fruits et légumes. Le dispositif, bien connu sous le nom de « Panier fraîcheur », est en place depuis plusieurs années déjà. Soutenu par la SNCF et les chambres d’Agriculture d’Ile-de-France, il pourrait encore prendre de l’ampleur dans les prochains mois.

Le site Internet www.transilien.com, qui promeut le dispositif Panier fraîcheur, sera bientôt modernisé et étoffé.
Le site Internet www.transilien.com, qui promeut le dispositif Panier fraîcheur, sera bientôt modernisé et étoffé.

« Le site Internet du Transilien est en cours de modernisation », explique Jean-Yves Stachera, chef de produit services innovants à la SNCF : « Nous allons en profiter pour étoffer les informations relatives à Panier fraîcheur qui y seront disponibles, grâce à la création de fiche-gare ou de fiche-producteur ». D’ici à la fin de l’année, une fiche par gare devrait en effet être mise en ligne pour indiquer aux consommateurs où se trouve le stand dans la gare, quel jour le producteur est présent et de qui il s’agit. 

« Nous avons déjà réalisé le travail d’enquête auprès des producteurs et choisi de proposer un portrait de chacun avec une photo dans son exploitation. C’est très important car Panier fraîcheur est avant tout un dispositif humain, qui valorise les producteurs locaux, ainsi que la fraîcheur et la qualité de leurs produits », complète Jean-Yves Stachera. La fiche devrait également indiquer le contenu du panier proposé chaque semaine ainsi que des informations prévisionnelles sur les récoltes. « Ainsi, les consommateurs pourront savoir, à l’avance, ce qu’ils pourront trouver en gare », indique la SNCF. 

Face au succès de Panier fraîcheur dans les gares qui l’accueillent aujourd’hui, la SNCF aimerait étendre le dispositif. « La région Ile-de-France, c’est environ quatre cents gares et Panier fraîcheur est déployé sur environ quarante. Nous pourrions imaginer que davantage de gares soient concernées mais il faut trouver les producteurs pour s’y rendre », explique Jean-Yves Stachera : « Nous en avons aujourd’hui vingt-six qui participent. Nous les avons trouvés grâce aux chambres d’Agriculture d’Ile-de-France. »

Aujourd’hui, la SNCF indique être prête, par exemple, à assouplir le dispositif en ouvrant les portes aux mono-cultures. « Deux ou trois producteurs dans cette situation pourraient s’associer dans une gare », propose ainsi Jean-Yves Stachera. La SNCF et les chambres d’Agriculture doivent poursuivre ce travail de réflexion ensemble dans les prochains mois. 

Maraîcher au Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines), Pierre-Jean Lallaouret vit l’aventure Panier fraîcheur depuis quatre ans. Chaque semaine, il se poste dans quatre gares franciliennes (La Verrière, Plaisir-Grignon, Saint-Quentin et le Stade de France). « C’est un excellent débouché pour compléter les marchés qui ont lieu le matin alors que Panier fraîcheur est systématiquement l’après-midi », affirme t-il : « Nous avons affaire à une clientèle plutôt fidèle, qui descend même parfois du train spécialement pour Panier fraîcheur et reprend ensuite le train suivant pour finir son trajet. » À propos du développement du dispositif, Pierre-Jean Lallaouret est enthousiaste : « Si cela peut me permettre d’obtenir plus de gares où m’installer, c’est très bien ! »

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