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Le faisan entre dans le schéma de gestion cynégétique

À partir de juillet, un nouveau schéma de gestion cynégétique doit s’appliquer. Il était à l’ordre du jour de l’assemblée générale des chasseurs d’Eure-et-Loir.

Chartres, le 23 avril. Les chasseurs, nombreux, écoutent les détails du nouveau schéma de gestion cynégétique.
Chartres, le 23 avril. Les chasseurs, nombreux, écoutent les détails du nouveau schéma de gestion cynégétique.

Au premier juillet, le nouveau schéma de gestion cynégétique devrait entrer en vigueur dans le département, nonobstant l’examen des recours déposés.

L’assemblée générale de la Fédération des chasseurs, le 23 avril à Chartres, a permis à son président Jean-Paul Moktar d’en exposer les conclusions aux chasseurs.

« Ce n’est pas vraiment le schéma dont nous avions rêvé », annonce Jean-Paul Moktar. L’année de négociations qui vient de s’écouler a conduit à certains compromis.

La gestion du faisan commun sera désormais soumise à un plan de gestion à trois niveaux.

Dans les zones actuellement en plan de chasse, le gestion ne change pas.

Dans le reste du département, chaque commune choisira par un vote majoritaire des surfaces (50 % + 1 ha) le mode de gestion qu’elle veut : la méthode traditionnelle déjà éprouvée dans le département, la méthode où on autorise les lâchers de tir ou une méthode mixte.

Le schéma prévoit aussi la mise en place d’un document unique, au lieu des formulaires multiples, pour les demandes de plan de chasse et le bilan des prélèvements de chaque territoire.

Il instaure aussi un bracelet de remplacement pour les cervidés au niveau de chaque territoire.

Enfin, une convention unique est établie pour responsabiliser chaque partie (agriculteurs, Fédération des chasseurs et détenteurs des droits) sur la pose et l’entretien des clôtures pour prévenir les dégâts des gibiers.

Le directeur des Territoires, Sylvain Reverchon, s’est félicité de la signature du schéma : « Nous avons franchi un vrai cap et nous avons fixé une clause de bilan à mi-parcours qui nous permettra d’évoluer dans trois ans si besoin. »

Un dialogue s’est engagé entre Jean-Paul Moktar et lui sur la maîtrise des populations de cervidés. Si le DDT met la pression pour voir augmenter les attributions, le président des chasseurs privilégie, lui, le maintien du plan de chasse actuel mais en l’accompagnant d’une augmentation du taux de prélèvement réel.

Sur les sangliers, tout le monde s’accorde sur la fermeté de la pression que Jean-Paul Moktar résume en une phrase : « Le sanglier n’a rien à faire en Beauce. »

De même, tout le monde a encouragé la création d’un Conservatoire de populations naturelles de perdrix grise, d’ailleurs inscrite comme un des objectifs du nouveau schéma. 

« Enfin, pour la perdrix et pour le lièvre, j’espère surtout que Dame nature nous donnera un coup de main pour le maintien des populations », ajoute Jean-Paul Moktar.

La Fédération des chasseurs s’est félicitée d’être devenue un interlocuteur de la Dreal pour l’aménagement des passages sur l’A154 au nord de Chartres. Elle déplore cependant que rien ne soit prévu au sud de Chartres et elle collaborera pleinement avec l’association écologiste Eure-et-Loir nature pour corriger cette intention.

Il a aussi été question de la suppression de l’aide que le conseil départemental accorde à la Fédération des chasseurs au titre de l’éducation à l’environnement. Une somme de quinze mille euros fléchée pour le parcours pédagogique de Chenonville et pour la valorisation des espaces sensibles. Une suppression-surprise : de son propre aveu, Jean-Paul Moktar ne l’avait pas vue venir.

 « J’ai rencontré beaucoup de gens depuis quinze jours. Le président Albéric de Montgolfier s’est engagé à nous recevoir pour examiner cette décision », annonce-t-il.

Le schéma départemental de gestion cynégétique approuvé se trouve ici

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