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Le Gablec* invite le préfet sur le terrain

Le 19 octobre, à l’invitation du Gablec*, le préfet de Loire-et-Cher a visité deux exploitations bio : familial, création d’emplois, durabilité… Des systèmes qui fonctionnent.

Le 19 octobre, à La Chapelle-Saint-Martin. Le préfet a visité deux exploitations bio.
Le 19 octobre, à La Chapelle-Saint-Martin. Le préfet a visité deux exploitations bio.

Le Gablec* 41 a convié le préfet Yves le Breton à une visite de deux exploitations bio le 19 octobre.

L’après-midi a débuté par la découverte d’un atelier de six mille poules pondeuses et 95 ha de grandes cultures, le tout en agriculture biologique depuis 2002. L’objectif de la conversion en bio était de gagner en autonomie organique.

Ces changements sur l’exploitation familiale ont permis de créer de l’emploi : 1,75 UTH au total, dont l’épouse de l’agriculteur (0,5 UTH) et un salarié (0,25 UTH).

Grâce à l’élevage, Jean-Marc a mis en place une rotation sur six ans, dont deux de luzerne et trèfle afin de fertiliser le sol et maîtriser les chardons et le rumex.

« Avec ce système, je gagne correctement ma vie, à mon sens. Là où je m’inquiète, c’est sur la pérennité des fonds des aides au maintien en agriculture bio. En région Centre Val-de-Loire, un plafond de 15 000 € sur les aides au maintien a été mis en place par exploitation. Je n’atteins pas le plafond mais cette aide est une part non négligeable de mon revenu », confie l’éleveur.

Ce point a également été souligné par le céréalier basé à La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine.

David est en cours de conversion et il admet que le montant des aides peut être un frein : « Je possède 215 ha de cultures. Le plafond fixé pour l’aide régionale est de 30 000 €, soit 100 ha de grandes cultures. Pour la conversion du reste de ma surface, je n’aurai donc pas d’aide supplémentaire. C’est déjà bien mais la bio demande des efforts et je considère que cette démarche devrait être davantage soutenue. »

Le Gablec insiste sur ce point : l’enveloppe budgétaire ne suit pas la dynamique de conversion initiée cette année.

Cela n’empêche pas David de rester motivé et de poursuivre son développement grâce à la diversification : production de quinoa, huiles de chanvre et cameline, graines de lin… afin de proposer le panier le plus large possible au consommateur.

*Groupement des agriculteurs biologistes de Loir-et-Cher.

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