Aller au contenu principal

Le GDA Gâtinais Ouest risque de changer de locaux !

Le GDA Gâtinais Ouest a tenu son assemblée générale, vendredi 25 mai, à Lorcy.

Les adhérents se posent des questions sur le changement d’adresses
Les adhérents se posent des questions sur le changement d’adresses
© Sabrina Beaudoin

Alain Gilbert, président du GDA du Gâtinais de l’Ouest a tenu son assemblée générale devant ses adhérents, vendredi 25 mai à Lorcy. L’occasion de revenir sur l’année écoulée et parler avenir. 2017 était une année de changement puisque le GDA a accueilli Delphine Berthet, nouvelle conseillère. Elle rappelle qu’en 2017, 19 tours de plaine ont été organisés. En 2018, les tours de plaine ont également déjà eu lieu et la grande nouveauté est la date avancée du tour de plaine colza tenu en mars plutôt qu’en avril.
Dans son discours introductif, Alain Gilbert a rappelé « En 2017, les prix n’étaient toujours pas là et la politique de nos gouvernants n’est pas en faveur de nos productions françaises. Les aides compensatoires de la PAC compensent de moins en moins. Le blé en 1992 c’était 190 €/T aujourd’hui il est à 140 €/T, si on rajoute 30 €/T de PAC, on est à 170 €/T. Aujourd’hui, je ne sais pas si quelqu’un peut accepter d’être payé moins cher qu’en 1992 ! »
Sans vouloir inquiéter davantage, Michel Masson, président de la chambre d’agriculture, a aussi évoqué le problème de la grève SNCF. « J’ai demandé à l’Etat et à la SNCF d’indemniser la casse économique pour l’agriculture. A cause de la grève, il n’est pas possible d’exporter de façon correcte. Il y a des débouchés à l’extérieur mais il faut être en capacité de les livrer ». Il cite l’exemple d’Axereal qui a monopolisé 800 camions pour pallier au problème de trains. Le hic, c’est qu’il faudra compter entre 10 ou 15 €/T supplémentaires par rapport au trafic ferroviaire…


Départ pour Pithiviers ?
Un grand sujet a fait débat durant l’assemblée générale : départ du GDA du Gâtinais Ouest au GEETA de Pithiviers. « La chambre de l’agriculture nous a sollicité pour changer nos locaux pour que le GDA du Gâtinais de l’Ouest soit basé à Pithiviers au GEETA » informe le président du GDA. « Nous garderions notre identité même en étant basé là bas » poursuit-il. « Ceci demande réflexions car cela peut changer des choses comme l’organisation au niveau du conseil d’administration, des formations, conseils, réceptions des reliquats, analyses d’azote… » présente-t-il aux adhérents. « On ne va pas avoir le choix et ce sera la mort du GDA » déplore un adhérent.
En effet, les quelques adhérents présents à l’assemblée ont peur que la participation soit encore plus réduite et que le GDA disparaisse. « Que je sois au bureau de Pithiviers ou Corbeilles c’est pareil, j’ai une voiture et je continuerai mes tournées » rassure l’animatrice du GDA Delphine Berthet. Les reliquats ou analyses pourraient être déposés en point relais chez un administrateur et l’animatrice fera le lien pour les récupérer et les transmettre. « Aujourd’hui on constate que l’on a plusieurs conseillers qui sont tout seul dans leur GDA. Cela ne les motive pas à rester donc nous voudrions éviter qu’ils soient isolés. De plus, le fait d’échanger entre eux, cela va enrichir le conseil. Delphine ne change que de bureau, elle garde ses 120 jours dédiés au GDA du Gâtinais Ouest. La volonté n’est pas de détruire le GDA » réaffirme Sébastien Baron, responsable des GDA à la Chambre.
Partir à Pithiviers coûterait 2600 € toutes charges comprises par an, aujourd’hui le GDA paye son bureau 5627 €. Notons qu’en étant à Pithiviers, Delphine Berthet aura plus de kilomètres à parcourir pour venir à la rencontre de ses adhérents. « Il faut quand même s’attendre à une perte d’adhérents » répète un adhérent.
Le GDA du Gâtinais Ouest est composé de 98 adhérents. 7 nouveaux ont rejoint le GDA en 2017 et une bonne douzaine en 2018. Rappelons que la chambre d’agriculture prend toujours en charge la nouvelle adhésion à hauteur de 100 % la première année et 50 % les deux années suivantes. La Chambre prend en charge l’adhésion des adhérents historiques à hauteur de 30 % sur 3 ans. Une subvention de la Chambre de l’ordre de 15 000 à 20 000 euros.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Vivez la mobilisation en direct de Bruxelles 📹
Plus de 11 000 agriculteurs européens ont manifesté hier à Bruxelles, dont plus de 4 000 Français à l’appel de la FNSEA et des JA…
Publicité